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Revue Acropolis n°267

Auteur : Adeline Albou, Délia Steinberg Guzman, Fernand Schwarz
Noté 5.00 sur 5 basé sur 1 notation client
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Alors qu’au IXe siècle l’Islam ait favorisé le développement des sciences arabes dans un empire allant de Damas à Cordoue, de Samarcande au Caire, à tel point que de nombreuses sciences d’aujourd’hui en découlent, les islamistes d’aujourd’hui ont décidé d’éradiquer la culture et tous ses symboles, notamment par l’assassinat de Khaled al-Assad, ancien directeur du site antique de Palmyre en Syrie. Mais en même temps qu’ils dénoncent l’idolâtrie pratiquée par les Occidentaux à la culture, ces mêmes Islamistes se livrent au trafic d’antiquités locales sur le marché des antiquités de Londres. Quel est le sens de tout cela, si on admet que tout ait un sens, une direction et une raison d’être, déterminée par une loi de cause à effet ?

Catégorie : Revue digitale Étiquettes : Abulcassis, acier damassé, Âge d’or, Alchimie, algèbre, algorithme, Almageste, antiquités, archéologie, astrolabe, Avicenne, Bagdad, bimaristans, calife Al Ma’mûn, cartographie, causalité, cause à effets, chimie, cité caravanière, convictions, Cordoue, Culture, Damas, Destin, distillation, explications, fanatiques, Fibonacci, Gérard de Crémone, Grenade, Hasard, idolâtrie, Impuissance, Khal al Asaad, loi de causalité, loterie, maillon, Maison de la sagesse, mathématiques arabes, médecine arabe, optique, Palmyre, patrimoine, patrimoine mondial de l’humanité, pouvoir politique, Proche-Orient, puissance commerciale, Reponsabilité, sagesses antiques, sagesses universelles, Samarcande, science européenne, sciences arabes, sens, Terreur, Tolède, trafic des antiquités locales, Vision du monde
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Description

Présentation de la revue

La vie est-elle un jeu de hasard ou y-a-t-il derrière chaque chose, chaque évènement une causalité ? Tout vient de quelque chose et se dirige quelque part. Ainsi, tout ce que nous ressentons, pensons ou accomplissons a un sens, nous rendant ainsi responsables de notre propre destin. Quel sens donner à l’assassinat le18 aout dernier de Khaled al-Asaad, ancien directeur du site antique de Palmyre en Syrie par l’État islamique ? Malgré sa grande ouverture d’esprit, sa détermination inébranlable pour sauvegarder la diversité culturelle et le patrimoine de son pays, Khaledal-Asaad est devenu l’ennemi n°1 des Islamistes qui ont voulu marquer un grand coup dans la culture occidentale, accusée de faire l’objet d’idolatrie. L’ironie de la question veut que ces mêmes Islamistes se livrent à un trafic d’antiquités locales vendues sur le marché des antiquités de Londres. Pourtant, dès le IXe siècle, sous l’impulsion des califes et des religieux musulmans, les sciences connurent un Âge d’or. Nourris de sagesses antiques, les savants, de Damas à Cordoue, de Samarcande au Caire, étaient avant tout philosophes, des poètes raffinés, impliqués dans la vie de la société (vizir ou conseiller de souverains) et profondément inspirés par l’Islam. Quasiment toutes les disciplines scientifiques pratiquées aujourd’hui proviennent des savants arabes de l’époque de l’Âge d’or.. À l’époque des Croisades, un schisme se produisit entre l’Orient et l’Occident, mettant une barrière au niveau spirituel. Personne ne voulut plus entendre parler de l’Islam et les sciences arabes furent décriées jusqu’à aujourd’hui. Il serait intéressant de découvrir le sens caché de l’Histoire afin que l’homme puisse influencer son destin et celui de l’humanité, pour vivre dans un monde où tout le monde cohabiterait avec ses différences et vivrait ensemble dans la paix et la fraternité et participerait au développe humain.

Sommaire

EDITORIAL : Le martyre de Palmyre
SCIENCES : L’Âge d’or des sciences arabes
PHILOSOPHIE À VIVRE : Hasard ou causalité ?
LIRE
AGENDA – SORTIR

 

1 avis pour Revue Acropolis n°267

  1. Note 5 sur 5

    NA_ACROPO – 1 janvier 2016

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