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Categories : Vaccin philosophique de l’âme

Regarde le temps

Que faisons-nous de notre temps ? Le temps est-il un ami ? Si oui, il sera précieux de bien l’employer. Car il y a ce qui est important et ce qui ne l’est pas …
Dans la vie heureuse Sénèque enseigne : « Chaque fois que tu veux connaître la profondeur d’une chose, confie-la au temps… »

Nous vous invitons à une méditation sur le temps en musique, accompagné de Dominique Corbiau : https://www.youtube.com/watch?v=sfwSMUF975o

À la lumière des enseignements de Tarthang Tulkou, extraits de L’art intérieur du travail, le temps peut être cultivé comme un ami, comme une aide, car il est l’inspiration de tout ce qui existe. Le temps permet aux choses de se produire : il est le cours des événements, le déroulement de l’expérience. Le temps nous donne l’occasion précieuse de vivre, de nous développer et croître, d’apprécier notre nature intérieure. Notre temps, finalement, s’épuisera, la vie se terminera et les occasions seront passées, mais c’est cependant le temps qui aura permis à notre vie de se dérouler.

Pourtant il est possible de traverser toute la vie sans jamais comprendre la vraie nature du temps. Nous n’accordons pas de pensée sérieuse à la valeur du temps, c’est pour cela que nous dilapidons sans la moindre réflexion des précieux moments de notre vie. En pensant « qu’il y a toujours le temps », nous remettons les choses à plus tard, ou nous le donnons aux autres en conversations oisives ou en passe-temps inutiles. Jamais nous ne serions aussi désinvoltes pour prêter de l’argent, surtout si nous savions qu’il ne nous sera jamais rendu. Mais nous croyons avoir du temps en trop.

L’habitude de perdre son temps est transmise de parents à enfants, de professeurs à étudiants, d’un ami à un autre. On ne nous apprend pas à respecter la vraie qualité du temps ou à l’employer avec une efficacité totale. Nous laissons notre temps s’en aller ; nos pensées se perdent en méandres et nous manquons d’un sens lucide de la direction à prendre. Dans cet état d’esprit, nous trouvons difficile de faire beaucoup, et ceci rend notre développement intérieur lent et irrégulier. Si nous essayons de nous rappeler ce que nous avons fait, notre mémoire est vague ; il nous semble bien avoir fait quelque chose, mais indiquer précisément en quoi consistent les résultats est difficile. Si subtil est cet obscurcissement de la conscience que toute la vie peut s’écouler ainsi ; la fin de la vie s’approche, notre temps est passé et nous ne savons pas où.

La sensation vague que le temps nous dépasse peut être très effrayante. Nous courrons partout, gouvernés par la pression du temps, nous nous dépêchons de terminer une tâche pour aller vers une autre, à une allure si rapide que nous avons peu de temps pour jouir de la vie, pour en approfondir le sens.

Perdre notre temps c’est comme retirer une à une les perles d’un collier étincelant et les jeter. Mais quand nous l’employons bien, chaque minute est comme un joyau de plus dans la beauté de notre vie. Le temps est notre vie, c’est pourquoi il est très précieux, et nous devons apprendre à l’apprécier comme un trésor. Nul temps ne peut revenir identique, nulle expérience ne peut être reproduite. Chaque moment est unique, un cadeau à chérir et à bien utiliser. La vie est sans prix et si nous la gaspillons en gaspillant notre temps, nous perdons notre vie.

Nous vous proposons un exercice de philosophie :

Exercice N° 1 – Ce qui est important et ce qui ne l’est pas 

Imaginez que vous ayez un an à vivre. Quelles choses arrêteriez-vous de faire et quelles choses continueriez-vous de faire ? et pourquoi ? Feriez-vous quelque chose que vous n’avez pas encore fait ? (Réfléchissez sur comment cette situation clarifie et met en évidence ce qui est vraiment important et fait ressortir ce qui est superflu de la scène de votre vie).
Voyez ainsi si vous pouvez améliorer votre vie actuelle et envisagez les changements d’emploi du temps nécessaires.

 

Exercice N°2 pour la clôture de la journée

Avant de vous coucher, notez heure par heure comment vous avez employez le temps de votre journée.  Coloriez de rouge ce qui était essentiel, et de gris ce qui était superflu.

 

par Catherine PEYTHIEU

 

  • Le 30 mars 2021
  • Vaccin philosophique de l'âme
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Trouver retraite en soi

À la manière des stoïciens, trouver en soi une retraite fiable et sereine, est un exercice d’accompagnement pour vivre en paix avec soi-même et avec le monde, malgré toutes les circonstances difficiles. Un lien de rencontre avec soi-même.

Trouver ce lieu de retraite ne signifie pas vivre en plein égoïsme ou en repli sur soi, mais en ouverture d’un un espace intérieur, une place inexpugnable, comme une citadelle imprenable par les assauts extérieurs ; un lieu de rencontre avec soi-même, lieu de notre conscience la plus élevée, non pas en rupture mais en lien avec l’essentiel.

Toutes les citadelles du monde offraient un abri et une protection aux rois et au peuple confrontés aux menaces des barbares venus d’autres pays. Elles étaient toutes placées en hauteur afin de développer une vue à vol d’oiseau. Elles étaient autonomes, construites avec des matériaux solides et durables, et abritaient tout ce qui était nécessaire à la vie.

Si nous voulons une citadelle intérieure comme celle-ci, il conviendra de lui donner une vie intérieure et d’asseoir la raison sur le trône afin qu’elle puisse nous guider sur le chemin de la vertu et ainsi atteindre la tranquillité de l’âme en toute situation. Il sera également utile d’avoir de bons gardiens de la citadelle afin que les biens obtenus soient permanents.

Notre citadelle intérieure est un espace intime, à construire et à fortifier, auquel on accède en développant l’art de vivre.
Et c’est là notre premier défi : construire et fortifier notre citadelle intérieure.
Notre deuxième défi est de la visiter, au moins le matin et le soir, mais aussi peut-être dans la journée, quand la nécessité d’âme se fera sentir.

Car en effet ce noyau de liberté inexpugnable se construit à partir de notre faculté de penser les choses. Selon Épictète, « ce ne sont pas les choses qui troublent les hommes, mais les idées qu’ils se font des choses ». Autrement dit, les choses n’ont une action sur soi que dans la mesure où nous les qualifions d’une représentation. Or nous sommes tout à fait libres de penser ce que nous voulons sur les choses et d’en choisir nos représentations. C’est la grande différence que font les stoïciens entre les choses qui dépendent de nous (nos jugements) et les choses qui ne dépendent pas de nous (les choses elles-mêmes). C’est bien cela qui définit ce noyau inexpugnable de la personnalité, appelé la citadelle intérieure.

C’est une qualité en soi que de cultiver cet art de l’indépendance vis-à-vis des choses et des circonstances qui nous entourent.
Liberté et indépendance assurent au philosophe la paix intérieure, l’ataraxia. « Cette paix, cette tranquillité de l’âme, est la valeur la plus haute dans l’Antiquité, fascinée par l’image de l’homme qui, au milieu des adversités, des troubles de la cité, des catastrophes cosmiques, reste imperturbable » (1).

Comment construire cette liberté intérieure inexpugnable ? En s’exerçant à la sagesse, en pratiquant des exercices d’entraînement de l’esprit, de vigilance, d’attention, par des examens de conscience, par des efforts de volonté, par l’exercice de la mémoire qui renforceront la liberté de juger et l’indépendance vis-à-vis de nos passions désirantes.

Alors selon Marc Aurèle, « on se cherche des retraites à la campagne, au bord de la mer, à la montagne ; et toi aussi, tu as coutume de désirer ces sortes de choses au plus haut point. Mais tout cela marque une grande simplicité d’esprit, car on peut, à toute heure de son choix, se retirer en soi-même. Nulle part on ne trouve de retraite plus paisible, plus exempte de tracas, que dans son âme, surtout quand elle renferme de ces biens sur lesquels il suffit de se pencher pour recouvrer aussitôt toute liberté d’esprit ; et par liberté d’esprit, je ne veux dire autre chose que l’état d’une âme bien ordonnée. Accorde-toi donc constamment cette retraite et renouvelle-toi » (2).

À chacun de construire sa citadelle intérieure, inexpugnable ! … et de la visiter tous les jours.

(1) La figure du sage dans l’Antiquité, dans Études de philosophie ancienne, Pierre Hadot, Éditions Belles Lettres, 2010, 400 pages
(2) Pensées pour moi-même, IV, 3,  suivi du Manuel d’Épictète, Marc Aurèle, Éditions Flammarion 1999, 222 pages
par Catherine PEYTHIEU

  • Le 23 février 2021
  • Vaccin philosophique de l'âme
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Ouvrir sa journée en conscience

Pour profiter pleinement de cette période où l’on est un peu plus chez soi, quelques conseils pour vivre mieux avec soi-même. 30 minutes pour ouvrir sa journée en conscience sur tous les plans.

Plaçons cette ouverture de la journée sous le signe de l’attention et de la concentration.

D’abord choisissez un espace dans votre appartement ou votre maison qui sera toujours le même et qui vous permette de placer un repère pour l’ouverture de la journée, que vous pouvez faire chaque jour de la semaine, si vous le voulez. Dans cet espace placez une bougie à allumer, une coupelle de parfum, une photo, un symbole, un encens, une fleur ou une plante, des choses qui vous inspirent et aident à la concentration.
L’attention à sa respiration est l’exercice de base dans toutes les traditions.

Asseyez-vous sur une chaise, le dos droit mais détendu, respirez profondément cinq ou six fois, inspirez et expirez et visualisez votre journée. Soyez attentifs à son déroulement, aux rendez-vous que vous avez, aux gens que vous allez rencontrer, à ce que vous allez faire. Chaque jour est un mystère plein d’opportunités et pour les saisir, il faut être attentif.

Faites quelques exercices de détente et d’étirement de votre choix.

Donnons ensuite à ce petit matin une offrande de beauté, une offrande de musique, pour que l’âme commence elle aussi à s’éveiller …
Nous vous proposons d’écouter Siface: L’amor castrato – Filippo Mineccia – Nereydas – Javier Ulises Illán (ou toute autre musique ce votre choix qui élève l’âme)
https://www.youtube.com/watch?v=YSftYFJj8V4

Nous donnerons enfin à ce matin une offrande de philosophie. Chaque jour nous pouvons lire un petit texte philosophique qui élève et éclaircit nos pensées.  Nous vous proposons un texte pour se réveiller et pénétrer les mystères du réveil, comme une renaissance à soi, à méditer, d’après les enseignements de Délia Steinberg Guzman.

Conseils pour renaître chaque matin

Quand tu te réveilles, tous les matins, prends-le comme une renaissance.
Ouvre les yeux avec admiration devant tout ce qui t’entoure.
Étonne-toi d’être vivant et profites-en.
Jouis de la lumière.

Fais les choses avec patience, rapidité, efficacité et tendresse, depuis le fait de te laver les dents jusqu’à la reprise de ton travail quotidien.

Mais avant de partir, fais un peu d’exercice, ne serait-ce que quelques respirations profondes.
Étire les bras et les jambes, étire-toi intégralement jusqu’à ce que tu paraisses plus haut.
Sens ton corps et ressens-le comme tien, à ta disposition comme ton meilleur outil.

Réveille tes sentiments.
Aime davantage tous ceux que tu aimes, et promets-toi un geste d’affection que tu n’as jamais eu.
Apprends à serrer dans tes bras. N’aie pas peur. Aime profondément bien que sans faiblesse, n’aie pas peur.
Sois généreux sans être stupide, n’aie pas peur. Sois heureux, cela en vaut la peine.

Réveille tes idées.
Tu vis un Idéal et c’est un trésor que beaucoup cherchent et que peu trouvent.
Revois les idées qui te touchent le plus, répète-les à voix haute.
Appuie-toi sur tes idées et considère-toi une personne fortunée parce que tu sais pourquoi tu vis.

Lorsque tu as atteint les hauteurs de ton âme, ne perds jamais cette position.
Tout ce que tu as gagné t’appartient, et se trouve précisément dans ton âme.
Cherche inlassablement le sens de la Vie et ne le perds pas, ne le trouverais-tu que dans un brin d’herbe, ou dans un insecte qui s’agite autour de toi.

Tu es en train de renaître.

Ressens intensément. Ne pense pas que le sentiment soit nécessairement faiblesse.
Tu dois être touché et admiratif devant une personne, un nuage, un arbre ou le ronronnement d’un chat.
Tu dois souffrir avec ceux qui souffrent et faire tienne la douleur de l’humanité même si tu ne peux y remédier ; mais prends conscience du fait que toi aussi tu fais partie de cette humanité souffrante et que tu as l’opportunité de construire un monde nouveau et meilleur.

Tu es en train de renaître.

Regarde-toi dans le miroir et souris ; tu as tout un jour devant toi. Quelle merveille ! Redeviens l’ami du temps !

Tu es en train de renaître.

par Catherine PEYTHIEU

  • Le 28 janvier 2021
  • Vaccin philosophique de l'âme
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