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Categories : Témoignage

Le virus, vu par les Français… et les philosophes

Il se passe de drôles de choses pendant le confinement. L’applaudissement destiné au personnel soignant, les héros du quotidien, qui chaque jour se dépassent et mettent leur vie en jeu.

Un témoignage sur ce qui se passe pendant le confinement du coronavirus.
Paris, 19h 55, un soir de mars 2020

Derrière les fenêtres qui se découpent, lumineuses, dans la nuit, des ombres vaquent à leurs occupations. Une clochette tinte : c’est un voisin, au bas de l’immeuble, qui lance le signal. Les fenêtres s’ouvrent, des silhouettes sombres se penchent au dehors. Des applaudissements retentissent, de plus en plus nourris, puis, comme à regret, peu à peu s’éteignent. D’un côté à l’autre de la rue étroite, quelques-uns se font des signes, échangent quelques mots. On pense à ceux qui sont malades. À ceux qui les soignent. Aux vieux. À ceux qui meurent solitaires.
À ceux qui assurent notre quotidien. À la solidarité qui naît des circonstances difficiles. Une à une, les fenêtres se ferment. Le silence est revenu. À demain
Bonne nuit, les voisins.

Par Marie-Françoise TOURET

Que diraient les philosophes sur cette période de coronavirus ?

De tous temps, les philosophes ont émis des avis sur de grands sujets tels que la maladie. Que diraient ils aujourd’hui sur le coronavirus qui se répand dans le monde ?

« Rien n’est infecté deux fois du même virus, la seconde fois le virus et toi sont autres. » Héraclite
« Le virus est la mesure de toutes choses. » Protagoras
« Reste dans la caverne ! » Platon
« Le virus ne fait qu’accomplir son rôle dans le cosmos en infectant les corps. » Aristote
« La mesure d’amour est d’aimer de loin. » Saint Augustin
« J’habite, je suis » René Descartes
« L’homme est bon par nature, mais le virus le corrompt. » Jean-Jacques Rousseau
« Nous voyons le virus non comme il est, mais comme je crois qu’il est. » Emmanuel Kant
« Thèse : Reste chez toi ; Antithèse : reste chez toi ; Synthèse : reste chez toi. »
   Georg Wilhelm Friedrich Hegel
« Travailleurs du monde : tenez-vous à l’écart ! » Karl Marx
« Reste chez toi, aussi difficile que soit de supporter ta propre présence. » Friedrich Nietzsche
« Le virus est le vecteur de l’anxiété. » Soren Kierkegaard
« L’objectif de tout virus est la déconstruction du corps. » Jacques Derrida
« La plus grande évidence de la société liquide est sa dépendance de l’alcool. »
  Zigmunt Bauman
« Ces méthodes qui permettent le contrôle minutieux des opérations du corps, c’est ce que nous pouvons appeler un virus. » Michel Foucault
« Rien à rectifier, l’enfer c’est les autres. Ne sors pas ! »
Jean-Paul Sartre
« Pour le virus, tuer est une tâche banale et quotidienne. Reste à la maison créature ! » Hannah Arendt

  • Le 29 mars 2020
  • Témoignage
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Il y a 45 ans, une grande aventure commençait

1993. L'imprimerie de l'époque pour la revue Acropolis

La revue Acropolis : une aventure qui dure depuis 45 ans

Laura Winckler

Laura Winckler

En mai 1973, deux mois après notre arrivée en France, paraissait un modeste bulletin tiré sur un duplicateur à alcool, acheté avec nos maigres économies. Le contenu de ces premiers bulletins rudimentaires tendait déjà des ponts entre l’Orient et l’Occident, entre le passé et l’avenir, avec des rubriques abordant l’art, la morale, le politique et l’histoire sous un angle philosophique.

Fidèle à la tâche qu’elle s’est donnée, notre revue œuvre toujours au renouvellement d’un monde vieilli et incertain, à l’époque transitoire que nous vivons.
Dans le dixième numéro de notre revue, on pouvait lire : « Avant que la roue tourne, transformant le mythe en histoire et l’histoire en légende, il nous faut rêver le mythe, il nous faut accomplir l’histoire qu’ensuite les poètes raconteront. »
Notre grande confiance dans l’idéal humaniste qui nous portait et le besoin de répandre son message, ainsi que le souffle enthousiaste de notre jeunesse, sans crainte du ridicule ni des critiques, nous ont permis de toucher l’étoile du mythe et de la faire descendre dans l’histoire. Tels de nouveaux Socrate, nous demandons toujours à nos contemporains : « et toi, qu’as-tu fais pour laisser après ton passage sur terre un monde plus juste, plus beau et plus authentique ? » »

Par Laura WINCKLER

L’impression de la revue Acropolis,
un mythe

Olivier Larrègle

Olivier Larrègle

Dans les années 1973, les premiers numéros sont imprimés sur une ronéotype (1). En éditant les premières revues avec cette machine, le président-fondateur de Nouvelle Acropole France montre que l’invraisemblable est possible avec les outils de l’impossible. Le mythe de l’impression de la revue est lancé. Au début des années 1980, grâce à la générosité des membres, apparait une multilith 1850, véritable machine d’imprimerie pour le format 30×40. Elle bercera les nuits d’un étrange monsieur qui, le jour, était cadre technique chez Renault, et le soir, philosophe imprimeur, imprimant en costume cravate des heures durant sans jamais se tacher. Ensuite, on passe au format 60×80 avec l’Aurélia, une machine qui avale des pelles d’encres. La revue devient un journal de rue.

1993. L'imprimerie de l'époque pour la revue Acropolis

Au début des années 1990, un membre offre une Heidelberg, « Rolls » des machines à imprimer, baptisée Old James, nom du whisky préféré de son donateur. Elle imprime sans relâche, jusqu’à ce que dix années plus tard, le digital prenne le relais. En respect des temps anciens, il reste aujourd’hui la belle aventure de notre magnifique Hors-série. Édité une fois par an, il porte la mémoire des revues des premiers jours et l’aventure humaine des milliers d’heures d’impression qui leur ont donné le jour.

(1) Machine à alcool où chaque page est imprimée à la main
Par Olivier LARRÈGLE

  • Le 17 octobre 2018
  • Témoignage
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Quatre rédacteurs en chef, l’unité dans la multiplicité

Brigitte Boudon

Quatre rédacteurs en chef ayant participé à l’évolution de la revue mais avec toujours la même finalité : éclairer le monde à la lumière de la philosophie.

Les années 80 : la transdisciplinarité

Brigitte Boudon

Les années 80 étaient une époque de grand bouillonnement intellectuel autour de la notion de transdisciplinarité ; de grands colloques internationaux avaient lieu chaque année, comme le colloque de Venise en 1986, La science face aux confins de la connaissance; à ces colloques, participaient de prestigieux représentants des sciences physiques, mais aussi des sciences humaines, des philosophes, des épistémologues, des spécialistes de l’éducation. Ces grands colloques de Cordoue, Genève, Washington, Tsukuba, Paris ont permis l’émergence d’une véritable science de l’homme transdisciplinaire, dont le XXIe siècle a hérité. Nous avons pu interviewer certaines de ces personnalités, comme Michel Random, Basarab Nicolescu, Fritjof Capra, Michel Cazenave, Gilbert Durand, Stéphane Lupasco, Etienne Guillé, Edgar Morin et bien d’autres. Nous avions le sentiment exaltant de diffuser l’aventure intellectuelle qui se jouait dans ces années-là.

Par Brigitte BOUDON

Conjuguer la diversité,
les régions françaises à la une de la revue

Marie-Françoise Touret

Un de nos objectifs, pendant les années 90, a été de permettre à tous ceux qui le souhaitaient de participer à la revue en rédigeant, avec toute l’aide nécessaire, un article de leur choix. Et, comme l’unité n’est pas faite d’homogénéisation mais de la conjugaison des diversités dans une finalité commune, nous avons jumelé cet objectif avec le souci de mettre en valeur les spécificités des régions françaises.
Nous avons, pendant tout le cours d’une année, travaillé dans le centre concerné avec une équipe de membres intéressés, animée par un responsable local.
En collaboration avec les centres volontaires, ont été réalisées les revues suivantes :
avec le centre de Rennes, Traditions de Bretagne ; avec celui de Strasbourg, L’Alsace et les Alsaciens, hier et aujourd’hui ; avec celui de Marseille, Rencontrer la Provence ; avec celui de Toulouse, L’épopée cathare en pays albigeois. Enfin, avec le centre de Rouen, un dossier sur La licorne, symbole universel, illustré par les tableaux du peintre symboliste, Gustave Moreau, photographiés par un membre du Centre (1).

(1) Revues N° 120 (juillet-août 1991) –  N°126 (juillet-août 1992) –  N°132 (juillet-août 1993 )  – N°138 (juillet-août 1994) –  N°163 (juillet-août 1999)
Par Marie-Françoise TOURET

Les sagesses a-temporelles pour éclairer le monde

Isabelle Ohmann

Ce fut non seulement un honneur mais un plaisir de diriger la revue Acropolis au début des années 2000 car, de nos jours, notre société matérialiste et désenchantée a bien besoin de redécouvrir l’existence de sagesses atemporelles qui ont permis aux civilisations de développer leurs savoirs, leurs arts, leurs spiritualités et leurs modes sociaux. Modestement, mais avec une extraordinaire continuité et une régularité sans faille, la revue Acropolis a présenté des articles et des ouvrages susceptibles d’éclairer le lecteur dans ces domaines.
Il me faut remercier la générosité et l’engagement de toute l’équipe de l’époque pour qui la conception, la rédaction, les maquettes et l’impression d’une revue de ce calibre furent des défis à chaque numéro.
Durant cette période, la revue a connu des mutations pour s’adapter à son lectorat : articles plus courts pour répondre au désir de s’informer rapidement et – hélas – à la perte d’habitude de lire des textes longs, qui a exigé de ses auteurs un effort de synthèse ; changements de formats jusqu’au passage au mode digital car l’édition d’une revue papier était devenue une charge trop lourde et sa diffusion touchait trop peu de personnes. Le digital a permis une beaucoup plus grande diffusion de la revue, quoique de façon plus éphémère, et c’est pourquoi nous avons décidé de publier un hors-série papier une fois par an.

Par Isabelle OHMANN

Être philosophe aujourd’hui, pour un monde meilleur ?

Mon aventure avec la revue a commencé en 2006, aux côtés d’Isabelle Ohmann. Très vite, j’ai commencé à écrire des articles, trouver les auteurs, corriger les textes et gérer les relations avec la maquettiste. Des petits dossiers thématiques (les anges, l’Égypte, les contes, le bonheur, Darwin… ) ont été ainsi réalisés. En 2011 la revue devint digitale (onze numéros par an et une page Facebook) et un hors-série thématique annuel fut imprimé. En 2012, je repris totalement la revue en main dans l’optique de continuer l’œuvre existante et de la faire évoluer selon les besoins de l’actualité. Pour le Hors-série, des thèmes inspirateurs, certains a-temporels, (Platon, Socrate, la spiritualité, la mort,) d’autres au cœur de l’actualité (la lumière, la transition) ont vu le jour, avec le concours d’auteurs prestigieux et actuels de tous les domaines (Jean Staune, Denis Marquet, Trinh Xuan Thuan, Bertrand Vergely, Jacqueline Kelen…). Plus récemment un comité de rédaction composé de volontaires philosophes travaille sur le défi lancé par Gandhi, « être le changement que l’on veut voir dans le monde ». Une revue pour un monde nouveau et meilleur ?

Par Marie-Agnès LAMBERT

  • Le
  • Témoignage
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