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Archives de août, 2019

La philosophie, s’étonner ou se souvenir ?

Y a-t-il plusieurs manières de faire de la philosophie ? Y a-t-il plusieurs écoles ?

Qu’est-ce qu’un philosophe ? Est-ce celui qui enseigne la philosophie, celui qui passe sur les plateaux de télévision et à qui on demande de donner son point de vue sur à peu près tout sujet, celui qui écrit des livres ? Est-ce celui qui la pratique ?

La vision antique du philosophe est plus proche du sage méditant et parfois militant comme Socrate que de l’intellectuel diplômé. Bien que l’un, bien sûr, n’empêche pas l’autre.

Être philosophe hier et aujourd’hui

Socrate parcourait les rues de l’Agora en interpelant les jeunes Athéniens : « Ô mon ami ! Comment, Athénien étant citoyen de la plus grande ville, renommée pour sa sagesse et sa puissance, n’as-tu pas honte de ne penser qu’à amasser des richesses, de la réputation et des honneurs, sans t’occuper de la vérité et de la sagesse, ni du perfectionnement de ton âme ? »

L’histoire de la philosophie nous montre comment l’homme s’est toujours cherché lui-même, comment il a toujours recherché la sagesse pour conduire sa vie. La philosophie a existé dans toutes les périodes historiques, en prenant des visages différents selon les besoins du temps, des visages parfois plus mystiques, parfois plus rationnels, parfois plus moraux. Nous voyons bien qu’à notre époque qui cherche tant de repères, la philosophie prend essentiellement un visage moral.

Littéralement, dans le sens antique, au moins pour Platon, le philo-sophe est celui qui aime (philo) la sagesse (sophia). On pense souvent la philosophie comme étant uniquement une discipline de la pensée, permettant de définir des concepts, d’argumenter, de développer une logique du raisonnement. Elle est cela, mais la définir ainsi est largement insuffisant pour un philosophe antique, disciple de la sagesse. Qu’il soit d’Orient ou d’Occident, il lui manquerait l’essentiel de la philosophie : un savoir-être et un mode de vie qui amène un savoir plus intérieur qu’extérieur.

La voie de l’étonnement et la voie de la réminiscence

On peut rentrer sur le chemin de la philosophie par deux voies : la voie de l’étonnement et la voie de la réminiscence. Ces deux voies peuvent être complémentaires mais elles ne poursuivent pas les mêmes buts ni n’utilisent les mêmes pratiques.

La voie de l’étonnement, qui est plutôt celle d’Aristote, nous fait nous interroger sur l’origine des choses, « pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? »
Platon, lui, pense que l’homme entre sur le chemin de la philosophie par la réminiscence, par la nostalgie de l’origine, la tristesse d’avoir perdu  quelque chose d’essentiel dont il a l’intuition. Il pense que l’homme devient philosophe quand il s’éveille à l’intérieur et pas seulement quand il s’interroge sur le mystère de l’origine des choses. Pour lui la philosophie va chercher ce qu’il y a derrière les phénomènes. C’est un chemin ascensionnel pour retrouver une connaissance perdue mais qui est profondément ancrée dans notre âme.

« Logos » et « mythos »

Ces deux voies vont mettre en jeu des fonctions et des pratiques différentes et complémentaires dans l’homme, le logos et la raison, le mythos et l’imagination.

La voie de l’étonnement, du questionnement veut comprendre les choses et travaille avec le mental et la raison, ce que les Grecs vont appeler le Logos. La raison cherche à prouver si une chose existe ou non, avant de dire si elle est vraie ou fausse. Elle permet de définir de différencier, d’analyser, de décrire. Elle utilise le langage conceptuel. Elle crée une distance entre l’observateur et ce qu’il observe, la Nature et moi, le monde et moi. C’est une voie qui permet de comprendre mais pas de vivre. L’homme uniquement rationnel est distancié et empli de doutes, parce qu’il ne vit pas ce qu’il comprend intellectuellement. Il souffre d’une grande solitude intérieure et métaphysique car il n’a aucune possibilité de s’intégrer à la nature qu’il raisonne mais qu’il ne vit pas.

La voie de la réminiscence veut connaître, reconnaître, et travaille avec la voie de l’intuition, la voie du mythos. Elle cherche à éprouver et privilégie le vécu intérieur, la captation. Cette voie travaille avec les sentiments supérieurs et l’intuition. Elle utilise le langage du mythe, qui porte les grandes vérités, du symbole et du rite. Elle ouvre la compréhension par le vécu. Elle raisonne à partir du vécu intérieur, ce qui lui donne une grande stabilité et une forte affirmation, ce que l’on peut observer dans tous les livres de sagesse d’Orient ou d’Occident.

L’homme mythique raisonne à partir de son vécu intérieur. Les lois de la nature ne sont pas pour lui des définitions ou des formules, mais des certitudes intérieures et des convictions profondes. Il s’unit à ce qu’il veut connaître.

L’homme mythique ne doute pas de l’existence des choses. Le monde, l’univers entier est pour lui chargé de vie et de sens et il cherche à vivre de la façon la plus juste possible par rapport à ce qu’il connait. Platon est un philosophe remarquable de cette voie qui sait allier la passion du raisonnement et la connaissance initiatique nécessaire pour vivre les enseignements et développer l’intuition.

Et surtout n’oublie pas de vivre !

Aujourd’hui nous constatons que l’homme est fatigué et désemparé par l’unique voie de la raison, qu’il aspire à se réintégrer à l’univers qui l’entoure. On parle beaucoup de ré- enchantement du monde, c’est-à-dire du retour nécessaire du mythe, de l’importance de donner de la valeur aux choses, de les vivre et pas simplement de les penser.

Alors oui il y a plusieurs façons de faire de la philosophie. Chaque système philosophique est valable dans la mesure où il possède une part de vérité. Dans aucun nous ne trouverons la vérité absolue.

Apprenons à être plus éclectique, cherchons ce qu’il y a de valable dans chaque système, et, tel Socrate, faisons confiance et écoutons plus notre daimon, l’homme mythique qui est en chacun de nous et qui nous fait pressentir ce qui est vrai. C’est le chemin que propose dans cette rentrée notre École de philosophie Nouvelle Acropole à tous les chercheurs de sens et de vie.

Par Françoise BÉCHET
Nouvelles morales provisoires
par Raphael ENTHOVEN
Éditions de l’Observatoire, 2019, 480 pages, 21 €
Après la parution de Morales provisoires, ce nouvel ouvrage, reprend les idées parues dans ses articles de Philosophie magazine ou encore dans les chroniques d’Europe 1, et passe au crible un certain nombre de sujets, à la lumière de la philosophie, de l’héritage de Johnny aux suite de l’affaire Weinstein ou à la laïcité en passant par des sujets tels le Bien, la haine, le port du voile, l’excision, la désinformation, le terrorisme, la croyance en Dieu… à la lumière de la philosophie, celle qui nous apprend à réfléchir et à penser par nous-mêmes, utilisant les références des philosophes, les citations pour étayer son discours qui peut paraître acéré.

 

  • Le 31 août 2019
  • Philosophie
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Pollution extérieure et pollution intérieure

À mesure que passent les années (les mois, pourrions-nous mieux dire), les effets de la pollution sont de plus en plus évidents en des points déterminés de la Terre, spécialement là où la population est la plus abondante.

Le style de vie considéré comme confortable a généré une telle quantité d’articles de consommation, nécessaires ou non, que leurs déchets nous plongent dans des flots de résidus qui empoisonnent les lieux où nous vivons. Impossible d’y échapper. Tous fuient dans les mêmes endroits et produisent à nouveau une même contamination.

Cette pollution extérieure a été l’objet de multiples réunions internationales qui ont démontré l’impossibilité de se mettre d’accord. L’ambition de richesses dépasse toute prudence humaine. L’industrialisation massifiée de la vie quotidienne a créé une infinité d’artefacts qui compliquent la vie plutôt que l’alléger. Cela bénéficie économiquement à quelques-uns et rend malades la majorité d’entre nous, bien que nous n’en soyons pas conscients ; et si nous le sommes, nous ne pouvons pas nous évader de cette fausse chaîne de prétendus besoins.

Les effets de la pollution

La pollution externe affecte l’atmosphère et, par conséquent, l’air que nous respirons avec ses conséquences notables sur les corps physiques. L’eau qui nous arrive – sauf dans des lieux écartés – n’est dans la plupart des cas pas potable et on la « nettoie » avec des produits aussi nocifs que ceux qu’ils prétendent éliminer. Mers et cours d’eau sont surchargés de résidus plastiques qui perturbent la vie d’une infinité d’animaux aquatiques, sans éveiller notre pitié.

Le climat change sous nos yeux, sans rien provoquer d’autre que des commentaires et des lamentations dans les nouvelles qui nous arrivent, si tant est qu’elles nous arrivent.

Il ne serait pas de trop non plus d’inclure le filet électromagnétique qui nous enveloppe, pourvu que nous continuions à jouir de certaines communications faciles, qui constituent une prison et un filet d’intrusion inacceptable dans nos vies. Mais comme cela ne se voit pas…

La contamination acoustique des villes est également préoccupante. Pour parler les uns avec les autres et l’emporter sur les bruits ambiants, il faut crier. Et où se situe la beauté de la parole ? Le cri, bien qu’il vise à se faire entendre, attire, bien que ce soit instinctivement, l’agressivité. Les automobiles et les motos s’accompagnent d’un type de musique qui n’est peut-être pas agréables à tous, ni pour le style ni pour les décibels. Mais si quelqu’un veut écouter une autre musique, – qu’est maintenant la musique classique ? – chez eux, les voisins protestent à cause du bruit !

La pollution extérieure nous a contaminés à tel point que parfois nous avons besoin de plusieurs heures pour goûter à nouveau le son du vent, de la pluie, des trilles des oiseaux. Il nous en coûte de nous arrêter à la beauté d’un arbre, aux couleurs d’une fleur, au petit ruisseau qui descend en dansant de la montagne… et à tant de chants propres à la Nature.

Nous avons besoin de nous adapter pour écouter à nouveau les personnes et découvrir le son de la voix humaine, et même nos propres sonorités. Nous sommes malades mais la Nature nous rend la santé.

La pollution intérieure

Cependant, il y a un mal encore supérieur, qui est la pollution intérieure. Nous sommes saturés de mauvaises nouvelles (peut-être parce que personne ne reconnaît les bonnes ?) ; ce ne sont que crimes de la pire espèce, corruption d’une infinie variété, appétit de pouvoir et absence de sentiment d’humanité ; mensonges grossiers que tous croient pourtant, vérités cachées que personne ne remarque. Nous avons une fausse conception du monde et de la vie. La philosophie est retirée des programmes d’études ; bref, pourquoi apprendre à penser, si à l’avenir « on nous pensera ? »
Les religions s’affrontent dans des guerres sans pitié mais bien évidemment « au nom de Dieu », d’un Dieu atterré de constater ce que nous, les humains, faisons de sa grandeur inconcevable pour la raison ordinaire. Il n’y a ni croyances, ni intelligence, il n’y a que du fanatisme.

Les êtres humains s’affrontent pour n’importe quel détail qui n’ajoute rien à leur condition humaine. Personne ne se préoccupe de la vie intérieure, il s’agit de remplir le vide intérieur avec les coutumes et les modes les plus absurdes. Tous crient contre tous ; tous demandent compréhension et inclusion dans la société mais personne ne les concède à moins qu’on ne se conforme à son modèle.

Les livres ont été remplacés par des artéfacts électroniques. Oh ! le merveilleux contact du papier entre les mains ! Désormais, nous ne parlons plus en regardant les yeux de personne ; cela ne nous manque pas parce que toute la communication se fait sur écrans et claviers, quand ce n’est pas avec les pouces…

Il y a de la haine, il y a de la crainte, il y a de la méfiance, il y a de l’insécurité, au point d’en arriver à l’occasion au mépris de la vie. Personne n’ose s’approcher de personne et, nonobstant, tous ont un ardent désir d’union humaine.

Il faudrait commencer par éradiquer la pollution intérieure, pour atteindre la pureté extérieure. Il y a beaucoup de gens qui secrètement appellent à récupérer des valeurs morales perdues dans un recoin de la vie, des valeurs qui existent encore et exigent leur place dans le vaste panel de la Vie.

À coup sûr, l’amour de la Sagesse, la Philosophie, qui cherche et acquiert heureusement une nouvelle conception de l’existence, peut nous rendre la santé que nous a enlevée la pollution. Il sera assez coûteux de nettoyer tant de saleté accumulée mais il y en a qui sont disposés à commencer. Moi qui t’écris et toi qui me lis en faisons partie.

Traduit de l’espagnol par Marie-Françoise Touret
N.D.L.R. Les intertitres ont été rajoutés par la rédaction
Par Délia STEINBERG GUZMAN
À lire
Nettoyez votre énergie
Mes secrets et rituels pour purifier et protéger les lieux et les personnes
par Lila RHIYOURHI
Éditions Leduc.s pratique, Collection Ressources & sens, 2019, 239 pages, 18 €
Un ouvrage pratique pour aider à nettoyer et purifier sa maison des énergies négatives. Exercices de purification, rituels de protection, prières, nettoyage pour entretenir les bonnes énergies. Par une énergéticienne, magnétiseuse et médium qui pratique cette technique de puis plus de vingt ans.

  • Le
  • Philosophie à vivre
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Pour une pédagogie positive

Ce texte a été écrit en pensant aux adolescents et aux jeunes adultes. Quel positionnement intérieur, quelle attitude et comportement avoir à leur égard, lorsqu’on est en position de les former ?

Nous avons retenu six caractéristiques qui nous paraissent fondamentales dans ce positionnement pédagogique et que conclut une tentative de définir les conditions d’une véritable rencontre. Adaptées si besoin est, ces remarques  sont également valables à tout âge.

Une pédagogie de la confiance

En instaurant entre l’adulte et le jeune un rapport de confiance, basée sur la conviction, chez l’adulte, que tout jeune (tout être humain) a en lui des potentialités et des richesses qu’il s’agit de l’aider à aller découvrir et exploiter. C’est cette conviction, inébranlable, qui, seule, fait de l’éducateur un magicien : celui qui est capable d’éveiller chez l’autre la confiance en ses propres possibilités et en lui-même, la confiance en l’adulte (ou le formateur) dont il sait que, quoi qu’il fasse, il ne le « descendra » pas, et le sentiment de sécurité qui va lui permettre d’accéder à ces possibilités et de les déployer.

Une pédagogie de la réussite

Il importe de partir de ce qu’ils ont réussi dans ce qu’on leur propose. Toute critique doit d’abord être positive. Qu’as-tu réussi ? Qu’a-t-il (elle) réussi ?
Ce qui permet ensuite d’aborder la deuxième étape, toujours de façon positive : que peux-tu encore améliorer ?

La pédagogie de la réussite remplace avantageusement la sanction par l’échec que nous avons tous ou presque subi pendant notre scolarité et souvent en famille et que, adultes, nous infligeons nous-même bien souvent à notre entourage comme à nous-même. Elle répond au principe suivant : tout ce qui n’est pas parfait est sanctionné par un reproche, une punition ou une mauvaise note. Qui ne se rappelle les chapelets de zéros ou même de notes négatives en dictée de lui-même ou de ses camarades ?

La pédagogie de la réussite au contraire est fondée sur le principe qu’on part de l’ignorance pour aller vers la connaissance et la compétence et que cela demande du temps. Elle donne les moyens d’y parvenir et sanctionne positivement toute acquisition. Elle n’est pas avare de reconnaissance ni de compliments du moment qu’ils sont justifiés.

Une pédagogie de l’accompagnement

C’est le rôle de l’éducateur/formateur, par rapport à son objectif, de diviser ce qu’il veut faire acquérir en autant de paliers, dosés en fonction des capacités de celui qu’il forme, de façon à lui permettre de réussir.
Les étapes qui exigent un saut qualitatif doivent également être préparées et mesurées de façon à ce que puisse être vaincue la peur et donner confiance pour l’aborder plus facilement une prochaine fois.

Une pédagogie du sens

Tout apprentissage doit expliciter très clairement l’objectif à atteindre (court ou moyen terme) et les finalités lointaines (par rapport à l’évolution de l’individu et de la collectivité). De même que doivent être claires les règles qui vont permettre de les réaliser (objectifs) ou de s’en rapprocher (finalités).

Une pédagogie de l’exemple

On ne peut demander à un jeune sur le plan de la vie morale de faire quelque chose qu’on ne fait pas soi-même ou du moins qu’on ne s’efforce pas de faire. La cohérence entre ce que l’on pense, ce que l’on dit et ce que l’on fait est une valeur indispensable à développer. Sans elle, la confiance ne s’instaure pas ou se perd et notre attitude trahit l’idéal que nous voulons transmettre. Comme est primordiale l’honnêteté : reconnaître avec simplicité et sobriété, si les circonstances le demandent, ses propres ignorances, ses incompétences, voire ses faiblesses est une manière plus sûre d’attirer l’estime que le camouflage qui ne trompe que celui qui le pratique.

C’est la condition pour gagner auprès de ceux qu’on forme l’autorité et le respect sans lesquels ils n’apporteront ni leur adhésion ni leur implication.

Une pédagogie initiatique

C’est-à-dire une pédagogie qui vise à mener le jeune jusqu’au point où il devra se dépasser. Moments à identifier avec discernement et auxquels il convient souvent de manifester l’exigence lui permettant de faire le saut qui lui fera franchir un palier (1).

 

Premier pas pour une rencontre réussie

J’ai connu quelqu’un à qui sans doute on avait expliqué qu’il fallait d’abord écouter. Il laissait parler l’autre à volonté sans ouvrir la bouche. Puis, dès que ce dernier avait terminé, il lui assénait ce qu’il avait décidé à l’avance de lui dire sans tenir aucun compte de ce que son interlocuteur avait exprimé.

N’étant pas à l’écoute, il avait fermé la porte à toute rencontre possible et s’était interdit toute confiance de la part de quelqu’un qui se sentait floué et manipulé.

L’étape préalable à toute rencontre consiste à créer en soi un espace, un vide qui permet d’aller à la rencontre de l’autre, de l’accueillir, de l’écouter et de l’entendre (se taire est presque toujours plus difficile que parler), d’être ouvert et de comprendre tout ce qu’il peut nous dire, en partant de là où il est, pour le rejoindre dans son questionnement profond. Sans être omnubilé par ce que nous voulons lui apporter, sans recherche de résultat apparent.
L’échange aura alors également créé en lui un espace où il pourra recevoir et entendre ce que nous lui dirons en retour en connaissance de cause. C’est ce double espace, en soi et en lui, qui permet la rencontre dans laquelle chacun donne et reçoit. Accepter de recevoir, c’est donner à l’autre la possibilité de donner (2).

(1) Voir l’article sur les deux versants de la pédagogie, accompagnement et initiation, Pour une pédagogie initiatique, revue Acropolis N°295, avril 2018
(2) Lecture conseillée : À la rencontre des jeunes, de Jean-Marie Petitclerc, Éditions Salvator, 2006, 96 pages
par Marie-Françoise TOURET

À lire

Le cerveau qui dit oui
Comment développer courage, curiosité et résilience chez votre enfant ?
Par le dr Daniel SIEGEL et Tina PAYNE BRYSON
Éditions Les Arènes, 2019, 290 pages, 19,90 €

S’ouvrir aux émotions, développer la curiosité, l’empathie et la résilience, selon les auteurs, c’est le « cerveau qui dit oui », un cerveau doté d’une plasticité cérébrale, qui le permet. Ce livre pratique (jeux et bandes dessinées entre autres) explique comment acquérir quatre compétences liées au « cerveau qui dit oui » pour que l’enfant affronte de la meilleure façon les défis de la vie et qu’il devienne un adulte plus épanoui et plus authentique : l’équilibre (capacité à gérer ses émotions), la résilience (capacité àrebondirquand on est confronté aux inévitables contrariétés et épreuves de la vie), l’introspection et l’empathie.

 

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