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Archives de octobre, 2018

« Et si Platon revenait », que dirait-il ? Que penserait-il de nous ?

Le philosophe est celui qui gouverne son vaisseau sur les eaux tumultueuses du monde.

 « Il y a trois sortes d’hommes : les vivants, les morts, et ceux qui naviguent en mer. »
Le philosophe est celui qui gouverne son vaisseau sur les eaux tumultueuses du monde. Roger-Pol Droit nous propose un périple avec le Platon qu’il rêve dans le labyrinthe de la société moderne.

Le philosophe est celui qui gouverne son vaisseau sur les eaux tumultueuses du monde.

Le philosophe est celui qui gouverne son vaisseau sur les eaux tumultueuses du monde.

De Charybde en Scylla, cette errance entre fast-foods, attentats, surf sur internet ou rencontres d’hommes politiques permet de confronter le monde moderne au regard étonné du père de la philosophie occidentale. La philosophie ne serait-elle pas la longue vue du capitaine du navire ? L’ouvrage est composé de trois carnets qui éveillent à une méditation éthique et sociopolitique.

L’éthique aujourd’hui

Le premier carnet fait le lien entre la société d’aujourd’hui et la pensée platonicienne du point de vue de l’éthique. Roger Pol Droit questionne la liberté et la servitude face aux écrans, caverne mobile où l’homme dilue son identité dans une soupe tiède d’illusions. Il communique par appli interposées avec le reflet numérique de son compagnon enchaîné. Le Web pousse à l’overdose de connaissances mal digérées et souvent nuisibles à l’esprit. La lutte contre les ombres est ardue. Les rumeurs s’y répandent comme un virus et la quête du Vrai est mise à mal. Notre époque voue un véritable culte à la dispersion. Sommes-nous encore capables de penser ? Platon s’étonne ainsi du fatalisme devant la terreur des attentats : la tristesse passée, le refus de la haine de l’autre est-il une forme de résistance à la violence ou une excuse pour ne pas y répondre ?

En imaginant la rencontre entre Platon et Teddy Rinner (1), Roger Pol Droit nous offre sa définition de la philosophie à partir de la pratique sportive : l’amour de la sagesse est Agon – combat contre nos propres ombres. La lutte du corps et celle de l’esprit impliquent la même posture inconfortable, la même discipline. À quel but ? Déjà, survivre : Platon nous fait prendre conscience de la responsabilité de l’homme par rapport à la nature. Le dérèglement climatique se pose en miroir à la démesure humaine. Face à cet enjeu, l’individuation passe nécessairement par la responsabilité environnementale.

Le besoin d’ordre interne de l’homme moderne

Le second carnet aborde la sociopolitique. Roger-Pol Droit insiste sur le besoin d’ordre interne de l’homme moderne. En perte de repère, angoissé par sa propre disparition, il se jette dans les bras du transhumanisme ou se berce d’illusions susurrées par des sophistes pseudo-empathiques. Un homme est capable de suivre une route, peu importe laquelle pourvu qu’elle soit balisée, même si elle mène à l’intolérance. Parce que le désir d’ordre en l’homme naîtd’une volonté de vérité, Platon propose en réponse sa Cité Idéale, structurée pour refléter la hiérarchie interne de l’homme, avec les Idées du Bon, du Beau et du Juste à son sommet. Constituer un État nécessite des individus justes et éduqués, capables de choisir consciemment leur route selon leur boussole interne. Roger Pol Droit insiste. Platon n’est pas Socrate. Dans leurs quêtes de vérité, l’un répond alors que l’autre questionne. Socrate est mort par décision du peuple, et pour son disciple Platon, c’est une preuve que la démocratie n’a pas choisi la justice. Aujourd’hui, critiquer la démocratie fait scandale, mais Roger Pol Droit demande : faut-il abandonner Platon pour autant? – Non, pour lui, lire Platon, c’est s’éduquer au discernement : faire le tri dans les idées, construire ses propres convictions, voir au-delà des dualités du monde. Penser, c’est s’individuer.

L’atemporalité de la pensée platonicienne

Le troisième carnet aborde l’atemporalité de la pensée platonicienne. Les dialogues hors du temps ont un goût d’éternité : ils résonnent dans le cœur de nos contemporains et offrent des clés de lecture de notre actualité. Au-delà des idées, la structure du dialogue platonicien est le reflet de notre manière de penser : naviguer entre les raisonnements et confronter les points de vue permet de dessiner un itinéraire de pensée à l’intérieur de soi. Le fond et la forme se conjuguent de façon cohérente. Cette cohérence nous permet d’allier la pensée et l’action, car la philosophie ici est résolument pratique. Platon et Socrate invitent à découvrir et nourrir l’espace de dialogue à l’intérieur de soi.

Et si Platon revenait ?… cette question exige un effort d’imagination, invite l’âme à la réminiscence. Le périple du philosophe est un retour à lui-même. Questionner notre société revient à se questionner soi-même. Cet ouvrage s’adresse à ceux qui souhaitent pousser la porte de leur propre espace intérieur, ceux qui osent risquer de vivre la traversée en conscience, guidés par la longue vue philosophique de la pensée platonicienne. Il est destiné à ceux qui sont dansce monde, mais pas réellement dece monde.

(1) Judoka français évoluant dans la catégorie des plus de 100 kg, détenteur d’un record de dix titres de champion du monde
Par Pricilla TAILE MANIKOM
Et si Platon revenait
Roger-Pol DROIT
Éditions Albin Michel, 2018, 305 pages, 20,90 €

  • Le 30 octobre 2018
  • Littérature
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À lire revue 301

La puissance des philosophes antiques
Par Brigitte BOUDON
Éditions Ancrages, 2017, 62 pages, 8 €

La puissance des philosophes antiques, qui a duré plus d’un millénaire, qu’ils s’appellent présocratiques, platoniciens, aristotéliciens, épicuriens, stoïciens ou néo-platoniciens, s’exprime par leur réflexion profonde et leur capacité de vivre conformément à leurs idées. Ils ont apporté les concepts fondamentaux de la philosophie occidentale : définition du Cosmos et de l’homme, du Logos (intelligence qui permet de comprendre l’univers et l’homme), la Cité (polis) qui a engendré la politique, la métaphysique… mais aussi une grande variété d’approches, de théories et de stratégie d’argumentation et une grande légitimité concernant le vécu philosophique. Citons entre autres, Héraclite, Platon, Socrate, Épictète, Marc-Aurèle, Aristote…

 

Leçons inaugurales du Collège de France
Le polythéisme grec comme objet d’histoire
Vinciane PIRENNE-DELFORGE
Collège de France
Éditions Fayard, 2018, 63 pages, 12 €

Depuis sa création en 1530, le Collège de France a pour mission d’enseigner. Le premier cours est la leçon inaugurale solennellement prononcée en présence de collègues et d’un large public pour situer ses travaux et son enseignement. Cet ouvrage polythéisme grec met en évidence une caractéristique essentielle de ce système symbolique : la conception d’un monde qu’habite une multiplicité de dieux. Le XXIesiècle arrivera-t-il à voir que les dieux sont là et que cette présence a de nombreuses conséquences dans des domaines où l’on n’est pas nécessairement préparé à les voir. La frontière qui passe entre les humains et les dieux relève globalement d’une différence de qualité de l’être, d’intensité dans l’être plutôt que d’une incommensurable altérité.

 

100 questions sur le Bouddhisme Theravada
Par Didier TREUTANAERE
Soukha éditions, 2017, 256 pages, 19, 90 €

Forme dominante en Thaïlande, au Sri Lanka ou au Laos, le bouddhisme Theravada, appelé « doctrine des Anciens », s’appuie sur un canon (textes sacrés) rédigé en pāli. Il remonte au Ve siècle avant J.-C. et propose un enseignement traditionnel pour avancer sur la « voie de l’éveil. Mais religion pour les uns, philosophie pour d’autres, le bouddhisme Theravada, fascine les Occidentaux. Destiné à un très large public, cet ouvrage permettra à chacun d’approfondir sa connaissance, de comprendre toute sa dimension philosophique, spirituelle et humaine dont le Bouddha disait  « Je n’enseigne que ces deux choses : l’origine de la souffrance et le sentier menant à la cessation de la souffrance ».

 

Sur la religion
Rémi BRAGUE
Flammarion, 243 pages, 19 €

L’analyse par un professeur émérite de philosophie de la religion (en particulier les religions monothéistes) : sa légitimité, son contenu, des concepts de l’homme, de dieu, du droit, de la politique, de son lien avec la liberté morale, l’intégrité physique des individus, la violence… Un ouvrage pour prendre de la hauteur sur le sujet.

 

Si près, tout autre
de l’écart et de la rencontre
par François JULIEN
Éditions Grasset, 2018, 234 pages, 18 €

L’auteur, philosophe, helléniste et sinologue, propose dans cet ouvrage une réflexion profonde et ardue sur ce qu’est « l’autre » dont la quête inassouvie accompagne toute notre vie.
L’autre n’est pas forcément synonyme d’opposé, de lointain, ou de contraire. « Qu’un mot qui paraît si proche d’un autre par le sens puisse se retourner contre lui au point de laisser paraître un tout autre sens, c’est là peut-être ce qui est le plus déroutant pour la pensée. »

 

Dans les bois de la réalisation de Dieu
La voie de la réalisation du soi
Par Swami Rama Tirtha
Éditions Les deux Océans, 2018, 316 pages, 22 €

À partir de 1906, SwaminRama Tirtha vécut dans une minuscule cahutte, l’esprit en extase et mangeant peu. Le jour de la fête de Diwali (les lumières), se baignant dans le Gange, il fut emporté par un tourbillon et s’y abandonna sereinement ; on retrouva son corps intact, figé en position du lotus. Il avait seulement 33 ans mais c’était un surhomme, ayant atteint le sommet spirituel le plus élevé. Ce recueil de ses conférences, données entre 1903 et 1905, expose les principes du Vedantapratique et explique comment la quête de Dieu permet de se trouver soi-même. En effet, selon les hindous, tout le monde est Dieu et tout est en Lui mais comment ouvrir le coffret qui le contient ?

 

Félix Austria
par Sofia ANDRUKHOVYCH
Traduit par Irina DMYTRYCHYN
Éditions Noir sur Blanc, 2018, 265 pages, 20 €

Un roman dont l’action se situe autour de 1900 dans une des capitales de la Galicie, faisant partie de l’empire d’Autriche-Hongrie. Felix Austria, « heureuse Autriche » , est un mythe aujourd’hui disparu qui servirait à l’Ukraine d’aujourd’hui pour se reconstruire. L’auteur, ukrainienne, fille d’un célèbre écrivain, traductrice du polonais et de l’anglais, a obtenu de nombreux prix littéraires dont le prix Conrad en 2015 pour l’ensemble de son œuvre.

 

Marthe de Béthani, le pouvoir de l’amour
par Olivier JOACHIM
Éditions Artège, 2017, 96 pages, 9,90 €

Très agréable à lire ce récit de voyage. Marthe, Marie et Lazare fuient les persécutions et voguent vers Marseille puis la Camargue. Pleins d’espoir et d’amour en parlant du Christ, ils forment rapidement un petit noyau de nouveaux chrétiens qui s’installe dans toute la région. Sainte Marthe y est fortement honorée.

  • Le 29 octobre 2018
  • Littérature
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Épigénétique et santé quand la science rejoint la philosophie à la manière classique…

De récentes découvertes en biologie ont permis de comprendre que les gènes ne sont pas figés pour toute la vie, mais qu’ils peuvent évoluer en fonction de notre style de vie. C’est ce que tente de démontrer l’épigénétique.

L’histoire de l’épigénétique débute en 1990 lorsque les scientifiques américains décidèrent de mieux comprendre le fonctionnement de l’ADN, donné comme une variable structurante et constante, conditionnant donc notre santé. Cette recherche du « séquencement du génome humain », qui dura jusqu’en 2003 fut à l’origine de découvertes aussi extraordinaires qu’inattendues.
À côté des gènes qui portent notre caractère héréditaire, il a été démontré que 85% de nos gènes, dont on pensait dans un premier temps qu’ils ne servaient à rien, constituaient un immense système d’adaptation qui permettait à notre corps de faire face à toutes les situations de la vie. Validées par un nombre édifiant de prix Nobel, ces découvertes furent à l’origine de l’apparition d’une nouvelle science, l’épigénétique (étymologiquement « au-dessus de la génétique »).

Nous avons en nous un système d’auto-guérison

Ces découvertes ont bouleversé les fondements de la médecine conventionnelle, et rendent caducs bien des dogmes. En particulier, l’épigénétique montre très bien les effets de l’abus des médicaments sur la santé, et révèle surtout qu’il existe en chacun d’entre nous un extraordinaire système d’auto-guérison que connaissaient déjà et utilisaient bien des médecines anciennes (égyptienne, chinoise, indienne, africaine, …), et que les Égyptiens de l’époque ptolémaïque appelaient l’énergie de Seraphis. Dans ces visions anciennes, le médecin cherchait, outre ses compétences techniques indispensables, à se connecter à cette énergie et à entrer en relation avec celle-ci chez le patient. C’est la base de toutes les médecines que nous appelons aujourd’hui « holistiques », qui intègrent le patient, le soignant et l’environnement général dans un « Tout » relationnel.
La vision de la médecine du XXesiècle expliquait que nous étions programmés à vie par notre patrimoine génétique. La réalité est beaucoup plus complexe. Les récentes découvertes montrent que de nombreux éléments (nourriture, pollution, habitudes de vie, émotions, moral, jusqu’à nos pensées !) modifient les 85% de nos gènes qui « ne servaient à rien » !

L’expression des gènes varie en fonction de notre style de vie

L’observation des gènes a permis de constater que ceux-ci répondent à un mécanisme très simple de type « on/off » selon qu’ils sont activés ou inhibés par ces modifications épigénétiques. Ainsi, leur expression varie constamment selon nos activités ou style de vie (ce que nous mangeons, notre pratique physique…), notre moral (qui peut accélérer ou ralentir une guérison), nos pensées (optimistes ou pessimistes, altruistes ou égoïstes, …). L’épigénétique explique les effets placebo — cauchemar des laboratoires en médecine conventionnelle car faisant entrer en ligne de compte dans les résultats des aspects « non scientifiquement chiffrables » —, mais aussi les effets nocebo induits par l’appréhension à prendre un médicament ou simplement la lecture sur la notice des effets secondaires possibles…

Nos états mentaux et psychologiques agissent sur nos gènes

Les très nombreuses études sur les moines bouddhistes ou sur des personnes en train de méditer montrent que la méditation ou la prière renforcent fortement notre immunité, notre résistance au stress en préservant les mécanismes de division cellulaire et donc la mort de nos cellules.

Il est désormaisdémontré que le lien entre tabac et cancer se fait par l’activation de nombreux gènes, appelés « pro-cancer » que l’étude épigénétique peut révéler à un stade très précoce, identifiant un état précancéreux. Inversement, des études ont montré que notre moral pouvait activer des centaines de gènes « anti-cancer ». Le recours systématique aux techniques de relaxation et détente commence à être utilisé pour réactiver les gènes anormalement inhibés.

Ces études montrent que nos états mentaux et psychologiques agissent sur nos gènes, et que si nous avons des pensées pessimistes, des états d’âme négatifs nous séparant émotionnellement des autres en développant une attitude de prédateur, de compétiteur, nos cellules vont se comporter de la même manière et ceci aura un effet négatif sur notre santé (notamment notre système immunitaire et hormonal). Au contraire, si nous développons des pensées positives, un optimisme serein, si nous cherchons à être utiles aux autres, à construire ensemble…, nos cellules adopteront le même mode opératoire.

Le rôle du stress dans nos gènes

Le stress, maladie de civilisation, dont nous savons qu’il affecte le système immunitaire et est la cause sous-jacente des épidémies de maladies nouvelles — autres que les maladies occasionnées par la pollution, l’alimentation ou l’accumulation dans le temps de médicaments (cause de 50% des hospitalisations aux États-Unis et première cause de décès dans ce pays) —, a été très étudiée par l’épigénétique.
Le stress a pour effet de mettre tout notre corps dans un système de survie, posture de défense pour faire face à une situation jugée potentiellement dangereuse et pour laquelle l’organisme doit rassembler toutes ses forces. Ce mécanisme qui est salutaire et non dangereux de façon ponctuelle, devient un poison lorsqu’il devient systématique, chronique, en un mot un « style de vie ». Or, c’est ce qu’on observe aujourd’hui dans notre société et nos relations interpersonnelles, que ce soit dans l’entreprise, la vie de tous les jours, jusqu’aux modes publicitaires.

Le stress active certains gènes qui provoquent la libération dans le sang et nos tissus d’hormones de défense et de survie (cortisol et adrénaline) qui, si ce mode opératoire devient habituel, finissent par empoisonner nos tissus et organes. Notre cerveau ne faisant pas la différence entre une agression réelle ou une pensée en rapport, active ces gènes de façon systématique. C’est pourquoi, de plus en plus de recherches sont faites sur les moyens de lutter contre le stress et d’activer des « gènes anti-stress ».

changer sa vision du monde

changer sa vision du monde

Outre des solutions à court terme (yoga du rire, chant choral, moments de convivialité zen) et efficaces de manière ponctuelle, les pistes sont à trouver sans notre système de représentation du monde.
La modification de notre système de représentation du monde n’est pas une chose aisée. Il ne suffit pas de se dire : « je vais penser positif » pour y parvenir, et pour être réellement dans cet état. Il y a trois étapes bien connues de la mise en place de ce mécanisme :
1) une expérience forte en relation avec votre décision,
2) une constatation de l’état obtenu,
3) une attente forte de l’effet attendu.

Vivre en pleine conscience

Et c’est là que la philosophie, telle que la pratiquaient les Anciens, à savoir une philosophie à vivre (et pas seulement comme activité cérébrale) se révèle indispensable. En effet, pour activer volontairement ce mécanisme, il nous faut être capable de vivre « en pleine conscience » les expériences d’une posture positive, de constater l’état intérieur qui en a résulté, et ensuite de convoquer à volonté cet état pour le reproduire, et de répéter régulièrement ceci de façon à façonner une nouvelle attitude face à la vie. Ceci est la base de la philosophie à la manière classique, du « connais-toi toi-même » des Grecs pour qui se connaître n’était que la première étape pour pouvoir se changer et s’améliorer.

En changeant notre vision des choses pour que l’inconnu ne soit plus source de stress (vision négative à partir d’une posture de recherche du statut quo, de confort et la reproduction d’expériences passées), mais source de motivation (vision positive face à la quête du mystère de l’inconnu et la possibilité d’apprendre quelque chose de nouveau sur soi), nous modifions totalement la cascade qui va de nos pensées, sentiments, énergies jusqu’aux modifications dans les plus petites parties de notre corps.

Cette méthode et pédagogie existe toujours. C’est la philosophie pratique, l’art du guerrier pacifique. Atemporelle et universelle, elle nous permet d’évoluer intérieurement pour nous améliorer, avec en outre, un grand bénéfice collatéral qui est la santé…

par Jean-Pierre LUDWIG

À lire sur l’épigénétique

La symphonie du vivant
Comment l’épigénétique va changer votre vie
Par Joël de ROSNAY
Éditions Les Liens qui libèrent, 2018, 240 pages, 19 €
L’épigénétique est une véritable révolution qui touche tous les êtres vivants. Une simple modification (nourriture, vie, pensée) peut modifier leur devenir. Et si l’épigénétique s’appliquait à la société  avec l’épimemetique (ensemble des modifications de l’expression des mèmes de l’ADN société par le comportement des personnes dans une société, entreprise ou forme d’organisation humaine). L’auteur fait un lien audacieux entre la biologie et la société.
Je cherche à comprendre les codes cachés de la nature
Par Joël de ROSNAY
Éditions Les Liens qui libèrent, 2016, 176 pages, 17,50 €
Il existe des codes cachés dans la Nature permettant le développement de la vie selon des lois et une organisation selon des « programmes ».. Il existe également des codes qui régissent l’organisation et l’évolution des sociétés humaines. L’auteur réfléchit sur l’avenir de l’humanité avec l’avènement des robots et l’intelligence artificielle ? Mal compris, ils risquent d’engendrer des comportements transhumaniste. Bien intégrés, ils pourraient libérer l’homme des taches de routine pour le rendre plus libre et plus créatif.
Un prof heureux peut changer le monde
La pleine conscience à l’école
Par THICH NHAT Han et Katherine WEARE
Traduit par Marianne COULIN
Préface de John KABAT-ZINN
Éditions Belfond, 2018, 533 pages, 21,90 €
Un ouvrage destiné non seulement aux enfants avec des exercices de méditation à pratiquer en classe mais également aux enseignants pour lesquels l’enseignement et l’éducation sont cruciaux, dans un monde qui est en pleine mutation. Témoignages, conseils, réflexions et exercices pour mieux vivre la pleine conscience et la faire pratiquer en classe. Par un spécialiste du bouddhisme et les éducateurs du Village des Pruniers.

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