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Archives de novembre, 2017

Comment ils sont faits, les gens ? un corps et un esprit

Nous avons tous un corps. J’ai un corps, tu as un corps.

Dans notre article précédent (1), nous avons relaté une manière de faire vivre aux enfants le fait que l’être humain est composé de deux parties, terrestre et céleste.
Voici comment nous avons présenté à des enfants – qui peuvent être plus âgés – une version plus fouillée selon laquelle l’être humain est composé de trois parties.

Nous nous sommes inspirés pour cela de la vision grecque antique qui veut qu’il soit constitué d’un corps (soma), d’une âme (psyché) et d’un esprit (nous).

Nous le faisons vivre aux enfants, à travers des jeux d’observation de leur propre corps, de celui des autres, de ce qu’ils ressentent et vivent intérieurement, à adapter en fonction des âges.

Ils (les gens) ont un corps

Nous avons tous un corps. J’ai un corps, tu as un corps.

Nous avons tous un corps. J’ai un corps, tu as un corps.

Ils ont un corps qu’on peut voir, qu’on peut toucher, qu’on peut sentir, qu’on peut entendre (il fait du bruit parfois).
Jouer à explorer son corps à travers tous les sens. À détailler tout ce qu’on a : une tête, un ventre, des bras, des jambes, etc.
La vue : énumérer tout ce qu’on voit.
Le toucher : toucher toutes les parties du corps qu’on a nommées. Inversement, nommer les parties du corps qu’on touche.
L’odorat : sentir l’odeur de la peau, des cheveux, la sienne, celle des autres…
L’ouïe : les bruits qu’on fait exprès avec son corps (parler, crier, chanter, taper des mains, se frotter, se taper, tousser, siffler, grogner, soupirer…). Et les bruits qu’on ne fait pas exprès (éternuer…) Chacun écoute le cœur de sa maman ou de son papa, qui à leur tour, écoutent le cœur de leur enfant.

Qu’est-ce qu’on peut voir encore dans notre corps ? Par exemple, quand on ouvre la bouche : la langue, les dents, etc.
Trouver quelque chose qu’on ne voit pas à cause des habits. Ex., les pieds et les fesses. Est-ce qu’on les a quand même, même si on ne les voit pas ?
Est-ce qu’il y a des choses dans le corps qu’on ne voit pas ? à l’intérieur, ce qu’il y a dans le ventre, les os, le sang (on peut le voir quand on saigne). On ne les voit pas mais ils sont là. (On peut vérifier en ouvrant le corps ou en prenant des photos avec un appareil spécial) (2).

Nous avons tous un corps. J’ai un corps, tu as un corps. Ton papa, ta maman, le monsieur dans la rue, la dame dans le magasin, ont un corps.
Est-ce que leur corps sont tous pareils ?
Ils ont tous une tête, des bras, des jambes, un dos, un ventre, etc. Mais toutes les têtes ne sont pas pareilles, toutes les jambes ne sont pas pareilles.
Comparer le corps d’un garçon et d’une fille. D’un enfant, d’un adulte, d’une personne âgée.
Puis, si on veut, de deux enfants, deux adultes, etc.

Ils ont une petite âme

Quand je parle, c’est ma bouche qui parle, ma langue, ma gorge. Tout cela, c’est mon corps.
Mais qui dit à ma bouche ce qu’elle doit dire ?
C’est ma petite âme.
Est-ce qu’on la voit ? Est-ce qu’on peut la toucher, la sentir, l’entendre ?
Comment on sait qu’elle existe : elle est contente, triste, en colère, il y a des choses qui lui plaisent, d’autres qui ne lui plaisent pas. Elle pense, elle réfléchit, elle pose des questions, elle apprend.
On ne la voit pas mais on sait qu’elle est là (3).

Qu’est-ce qu’elle aime bien, ma petite âme ? qu’est-ce qu’elle trouve bon ? Qu’est-ce que elle aime faire ? Qu’est-ce qu’elle n’aime pas ? qu’elle trouve mauvais ? Qu’elle n’aime pas faire ? Qu’est-ce qui la rend contente ? très contente ? triste ? très triste ? en colère ? très en colère ?

Ils ont une grande Âme

Les dieux venus d’une étoile ont donnée aux hommes une flamme, qui les éclaire dans leur tête et brûle dans leur coeur.

Les dieux venus d’une étoile ont donnée aux hommes une flamme, qui les éclaire dans leur tête et brûle dans leur coeur.

Elle est encore plus difficile à voir et à entendre que la petite âme.
La grande Âme, c’est l’étincelle que le grand-père des dieux a donnée et qui est venue habiter dans le cœur des hommes. C’est aussi la flamme que les dieux venus d’une étoile ont donnée aux hommes, qui les éclaire dans leur tête et brûle dans leur cœur (4).
Elle est cachée au fond de nous, et pour la trouver, il faut descendre tout au fond ou monter tout en haut à l’intérieur.
On peut la rencontrer quand on voit quelque chose de très beau ou de très merveilleux. Quelquefois, c’est comme si on l’entendait dans notre cœur.
Quelquefois, c’est comme si on voyait quelque chose de très beau à l’intérieur de nous.
Quelquefois, c’est comme s’il y avait tout au fond de nous un grand silence très beau. Ou une grande lumière très belle. Ou autre chose encore…

(1) Comment ils sont faits, les gens ? (revue n°289, octobre 2017)
(2) Cette partie est importante car elle permet à l’enfant de constater que ce n’est pas parce qu’on ne voit pas quelque chose (qu’on ne peut la vérifier par les sens extérieurs) que cela n’existe pas
(3) On peut partir de là pour faire constater aux enfants qu’il existe des sens intérieurs en leur faisant faire des jeux de visualisation
(4) Voir nos articles, C’est quoi Dieu ? (revue n° 282, février 2017) et Comment sont nés les hommes ? (revue n°283, mars 2017)
par Marie-Françoise TOURET

 

  • Le 2 novembre 2017
  • Éducation
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« Transmettre, ce que nous nous apportons les uns les autres » De multiples façons de transmettre

On transmet de haut en bas : du professeur vers l’élève, du parent à l’enfant, de l’expert au profane.

La transmission est au cœur de notre humanité : donner, recevoir, redonner. Nous sommes tissés de ces échanges, dont certains transforment durablement notre vie. Qu’avons-nous reçu en héritage ? Que souhaitons-nous transmettre et comment ? Y a-t-il une transmission possible sans ouverture à l’autre ?

On transmet de haut en bas : du professeur vers l’élève, du parent à l’enfant, de l’expert au profane.

On transmet de haut en bas : du professeur vers l’élève, du parent à l’enfant, de l’expert au profane.

On peut transmettre un savoir, des valeurs. Mais on peut aussi transmettre une façon de voir le monde. La bienveillance est le principal vecteur de cet échange. La transmission, ce sont souvent de petites choses que nous transmettons inconsciemment, par notre simple attitude. Transmettre est une source de joie, pour celui qui reçoit comme pour celui qui donne. C’est une façon de renforcer ce qui nous lie : celui qui transmet prend conscience qu’il fait partie d’une communauté d’humains.

Chaque auteur nous livre ce qui a le plus compté dans sa vie et ce qu’il aimerait nous transmettre. Que ce soit l’importance de l’amour et de la bienveillance, la transmission du savoir-être, les modèles qui l’ont inspiré, les leçons du peuple du bout du monde… chacun nous livre de façon intimiste une partie de lui-même afin de transmettre.

Pour commencer, Caroline Lesire, Ilios Kotsou et Christophe André explorent les différentes facettes de la transmission. Ils mettent en lumière le fait que, la plupart du temps, nous transmettons à notre insu, par nos comportements et nos émotions. Nous transmettons ce que nous sommes.

« La transmission est souvent associée à une certaine verticalité, voire à une hiérarchie : on transmet de haut en bas : du professeur vers l’élève, du parent à l’enfant, de l’expert au profane. On retrouve cette attitude au cœur de nombreux rites religieux, mais même au quotidien, dans les écoles, les familles, ce schéma vertical est encore bien présent. Pourtant, dès qu’on élargit le cercle de notre attention, on perçoit l’étendue de ce qui nous est transmis, en permanence, par toutes et par tous : transmissions entre pairs dans le milieu professionnel ou échanges entre enfants, en classe ou dans la famille. »

Catherine Guéguen souligne l’importance cruciale de la bienveillance dans l’éducation des enfants, à la lumière des neurosciences cognitives et affectives. Céline Alvarez nous transmet, à travers son expérience à Gennevilliers (1), comment on peut mettre en place les conditions qui permettent aux aptitudes naturelles de l’enfant de s’épanouir. Frédéric Lenoir revient sur sa trajectoire personnelle et sur les transmissions qui l’ont construit. Mathieu Ricard nous emmène dans l’Himalaya, pour un partage autour de ses maîtres spirituels, messagers autant que messages vivants, qui ont bouleversé son existence. Frédéric Lopez nous fait voyager lui aussi par l’évocation des peuples du bout du monde et de qu’ils lui ont appris. Pour terminer, le dernier chapitre redonne la parole à Caroline Lesire, Ilios Kotsou et Christophe André pour clôturer sur l’importance d’une transmission solidaire et durable.

On trouve donc neuf textes sur la transmission suivis d’un cahier pratique pour accompagner le lecteur vers une transmission consciente et vivante : écrire une lettre de gratitude, exercice d’introspection, rédiger son épitaphe. Les auteurs reversent leurs droits à l’association Emergences (2), qui soutient des projets d’accès aux soins et à l’éducation des enfants.

(1) Lire Les lois naturelles de l’enfant, une éducation adaptée au fonctionnement humain de Brigitte Boudon, paru dans la revue n°289 (octobre 2017)
(2) www.emergences.org
par Brigitte BOUDON
Transmettre, ce que nous nous apportons les uns les autres
Par Christophe André, Catherine Gueguen, Matthieu Ricard, Céline Alvarez, Frédéric Lenoir…
Éditions L’Iconoclaste, 2017, 288 pages, 19,90 €

  • Le
  • Littérature
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Philosophie pour évoluer

Le chemin de l'évolution. plus ou moins long... cela dépend de nous.

« Toute la vie est un long voyage et la vitesse qu’une illusion ; ce n’est pas le véhicule que nous utilisons qui importe mais le Chemin que nous empruntons. »  Platon

L’auteur s’interroge sur l’évolution de l’homme et le moyen pour y arriver. Un chemin plus ou moins long pour lequel la philosophie peut nous être utile.

En tant que philosophes, l’idée d’une Humanité statique, soumise à la réussite d’avancées matérielles mais sans modifications intérieures majeures, ne nous satisfait pas. L’évolution s’impose comme quelque chose de nécessaire et d’admirable, comme un chemin plus ou moins long selon notre désir d’être en marche, et avec des buts aussi élevés que sont grandes les aspirations cachées de l’âme qui se manifestent en intuitions vagues privées de mots. Tout cela, dans le cadre du concept à la fois merveilleux et inévitable de Destin.

Le chemin de l'évolution. plus ou moins long... cela dépend de nous.

Le chemin de l’évolution. plus ou moins long… cela dépend de nous.

Un chemin court ou long : cela dépend de nous

En ce qui concerne la longueur de notre chemin, nous devons réfléchir et constater que le chemin sera aussi long que sera lente notre décision de réellement évoluer. Si nous jouons à « être »  tout en continuant à rester dans les brumes du quotidien, le chemin sera long, très long… Si chaque jour, par contre, est un temps précieux pour faire quelque chose de concret en relation avec notre éveil intérieur, les distances se réduiront prodigieusement. Et il se peut qu’à travers de petits succès se produisent en nous des transformations que nous n’étions même pas arrivés à imaginer.

En quoi la Philosophie nous aide-t-elle ?

Nous étudions la Philosophie pour chercher la sagesse qui nous manque, pour découvrir peu à peu les lois qui régissent la vie et, par conséquent, nous-mêmes. Pour gouverner nos personnalités et les rendre plus harmonieuses et pour offrir aux autres le résultat de nos expériences, en leur évitant, si possible, des souffrances inutiles. Pour connaître le pourquoi de tant de faits qui s’avèrent apparemment malvenus : douleur, maladie, misère, violence, folie, haines, peurs… Pour reconnaître, à travers ces vicissitudes, des exercices que nous propose la vie pour collaborer à l’avancée évolutive à laquelle nous prétendons. Pour être actifs face à l’Histoire et ne pas laisser passer le temps en vaines lamentations, pour nous appuyer sur les legs de la tradition et susciter de nouvelles voies de transmission vers l’avenir. Pour éveiller le sentiment endormi de solidarité humaine et voir tout un chacun comme un être digne de notre compréhension. Pour dévoiler le mystère de Dieu et couvrir nos âmes de ces voiles mystérieux, en les retournant à leur patrie d’origine. Qu’avons-nous à gagner ? Faut-il plus grand gain que celui qui est exposé dans les lignes qui précèdent ?

Avoir plus ou être plus ?

Il s’agit d’être plus avant de vouloir avoir plus. Après tout, nombreux sont ceux qui se trouvent démontrer qu’on peut avoir beaucoup de choses, les dissiper ou les perdre en un jour, mais peu nombreux ceux qui démontrent posséder la clé de l’être intérieur, le contrôle de leur existence, de leurs émotions, la compréhension de la douleur, la force d’âme dans les épreuves, la sagesse pour distinguer qui nous sommes, d’où nous venons et où nous allons.

par Délia STEINBERG GUZMAN
Extrait du livre Filosofia para vivir
Traduit de l’espagnol par M.F. Touret
N.D.L.R. : le chapeau a été rajouté par la rédaction

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