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Archives de mai, 2017

Qu’est-ce que penser ?

La philosophie c’est donc la dialectique qui amène à comprendre l’essence, l’identité des choses, ce qui fait qu’elles sont et qu’il est bien qu’elles soient.

 

Voici un lien video bien intéressant d’un extrait d’une conférence de Bertrand Vergely sur le thème « qu’est-ce que la philosophie ? »

La philosophie c’est donc la dialectique qui amène à comprendre l’essence, l’identité des choses, ce qui fait qu’elles sont et qu’il est bien qu’elles soient.

La philosophie c’est donc la dialectique qui amène à comprendre l’essence, l’identité des choses, ce qui fait qu’elles sont et qu’il est bien qu’elles soient.

Bertrand Vergely nous dit que la philosophie c’est vivre avec la pensée. Oui, mais alors qu’est-ce que c’est que penser ?
Nous pouvons trouver quelque réponse à méditer dans le livre VI de la République de Platon, traitant du paradigme de la ligne de la connaissance.

Platon explique qu’il y a quatre niveaux de penser :
Le 1er niveau est du domaine de l’impression ; c’est avoir des pensées, des opinions, des ressentis…
Le 2e niveau est celui de la croyance, c’est à dire d’un système de pensée
Le 3e niveau, c’est la pensée rigoureuse, rationnelle, c’est la pensée scientifique
Le 4e niveau, qui, pour Platon, est vraiment PENSER, c’est comprendre, capter l’essence de quelque chose, son identité profonde, son être, que Platon met en relation avec le BIEN, car pour que l’univers soit ordonné et cohérent, il est bon que les choses soient ce qu’elles sont.

La philosophie c’est donc la dialectique qui amène à comprendre l’essence, l’identité des choses, ce qui fait qu’elles sont et qu’il est bien qu’elles soient.

C’est bien intéressant pour nous, apprentis philosophes, de comprendre le lien entre apprendre à penser et capter l’identité des choses, leur sens profond.

http://orthodoxie.com/bertrand-vergely-quest-ce-que-la-philosophie/
Par Françoise BECHET

  • Le 3 mai 2017
  • Philosophie
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Ré-enchanter le monde

L’œil utilitariste rend la nature utile, la vision poétique la rend belle et lumineuse.

Le monde a-t-il besoin d’être ré-enchanté ? À vrai dire nul ne ré-enchante le monde, il s’agit seulement d’une question de regard. L’œil utilitariste rend la nature utile, la vision poétique la rend belle et lumineuse.

L’œil utilitariste rend la nature utile, la vision poétique la rend belle et lumineuse.

L’œil utilitariste rend la nature utile, la vision poétique la rend belle et lumineuse.

Aujourd’hui, il ne suffit plus d’améliorer notre savoir technique, il nous faut aussi découvrir un ordre sensé du monde et notre place dans celui-ci. Tel était déjà le programme de Descartes. Un projet dont seul le premier pas est en voie d’accomplissement, et avec quel brio ! Il faudrait aujourd’hui compléter cet immense succès qui nous conduit droit vers des déséquilibres psychologiques et planétaires dangereux par un « Traité de la Méthode », une jolie expression que nous empruntons à Gilbert Durand (1). C’est-à-dire explorer le monde imaginal, cette réalité invisible qui est comme la racine céleste des choses visibles. En ces espaces inconnus fleurissent les mythes ; les légendes ; les sources d’inspirations des créateurs, des inventeurs et des mystiques ; les esprits des plantes ; les ondines et l’âme du Monde. Cet univers que toutes les cultures à l’exception notable de la nôtre ont exploré, a le pouvoir, pour celui qui le contacte, de susciter de la joie et de le transformer profondément.

Cet article aborde le ré-enchantement du monde en deux parties : un premier volet explore ce que serait un monde un ré-enchanté, puis nous évoquerons dans une seconde partie un certain nombre de paradigmes qui pourraient contribuer à sa révélation.

Un monde qui s’ouvre sur l’infini

Que serait un monde ré-enchanté ? Peut-être et surtout une organisation sociale qui favorise l’ouverture des personnes à la perception de l’infini. Deux grandes disciplines contribuèrent à la transformation de l’humanité : la religion et les sciences fondées sur les mathématiques. Or toutes deux traitent, à leur manière, de ce qui dépasse la condition humaine : la transcendance d’un côté et, de l’autre, ce grand mystère qui reconnaît la rationalité des choses. S’ouvrir à l’infini et regarder les étoiles dans la nuit décentre le « moi » de ses préoccupations quotidiennes et de ses systèmes de croyance qui rendent sa vie souvent si malheureuse. Progressivement cette ivresse des hauteurs descend dans notre finitude, l’enrichit et la transforme. Cette posture d’accueil inconditionnel a pourtant un préalable qu’il faut trancher en son cœur : l’univers est-il accueillant ou est-ce une dure lutte pour la vie ? Dans le premier cas la compétitivité et les peurs viscérales qui habitent tout être humain n’ont plus de justification et peuvent être abandonnées. Dans le second cas elles conditionnent notre survie et nos comportements. Parions ici que pour ceux qui posent leur conscience dans leur cœur l’univers leur offre sa bonté spontanée.

Il y a 62 millions d'année, un gros astéroïde s'écrasa au large du Mexique, entraînant le 5e extinction sur Terre

Il y a 62 millions d’année, un gros astéroïde s’écrasa au large du Mexique, entraînant le 5e extinction sur Terre

Le contact avec l’infini transforme les sociétés

Sur le plan historique cette porte vers l’infini s’est ouverte au XIXe siècle, en synchronicité avec la découverte de Neptune (1846). Deux ans plus tard Marx publiait son Manifeste, ce qui lança le mouvement socialiste qui fut une sorte de messianisme laïc cherchant à dépasser les frontières de la fraternité et des nations. En ce même siècle la théosophie et le mouvement Baha’ï (1) rencontrèrent chacun l’enthousiasme de millions de gens. De leur côté des mathématiciens comme Cantor réussirent à mettre l’infini en équation. Le XIXe siècle fut un immense respir pour dépasser les limites humaines en insufflant l’infini dans la conscience des masses (Marx), dans la physique (Georges Cantor (2)) et dans la pensée (H.P. Blavatsky). Le XXe siècle opta pour le matérialisme, étouffa ces espoirs de renouveau et changea la donne avec ses grandes guerres. La découverte de Pluton en 1930 fut signal symbolique de cette nouvelle époque. Ré-enchanter le monde c’est accomplir au XXIe siècle les grands rêves mystiques portés par le XIXe siècle dans la conscience des profondeurs et de leurs puissances sauvages explorées au siècle dernier.

Déconditionner notre imaginaire

Cette ouverture sur l’infini n’est envisageable que pour celui qui accepte et apprend à déconditionner son imaginaire. Cela signifie arrêter de croire tout ce que nous racontent nos pensées. Cela signifie voir que les problèmes sociétaux, écologiques, militaires, de chômage et de pauvreté ont leur racine non dans l’économie ou dans quelque autre facteur objectif mais dans nos représentations, c’est-à-dire dans nos pensées. Une pensée complexe crée un monde complexe, une pensée apeurée crée un univers militarisé, une pensée bienveillante produit une réalité bienveillante. Concrètement ré-enchanter le monde suppose de changer notre interprétation du monde, de privilégier par exemple ce qui nous apporte de la joie, ce qui vient du cœur ainsi que les élans héroïques surgissent de notre âme.

Ceci n’est pas une vue utopique mais une simple conséquence du fonctionnement du cerveau. Lorsque nous regardons des objets le rayon lumineux qui s’y réfléchit passe par le cristallin de notre œil qui, comme toute lentille, inverse l’image. Donc, normalement nous devrions voir les choses « tête en bas ». Puis cette image inversée se transforme en un courant électrique pour atteindre le centre de la vision dans le cerveau. Alors seulement nous avons la « conscience de voir des objets ». En d’autres termes, le cerveau fonctionne comme une boite noire qui reconstruit en permanence ce que nous appelons « la réalité ». Comprendre que nous ne possédons que des interprétations est la clé pour déconditionner notre imaginaire. Ainsi ce morceau de papier que vous avez dans votre portefeuille et que vous appelez « argent » ne fonctionne que parce que tout le monde croit qu’il a de la valeur. Quelle personne sensée donnerait sa plus belle montre contre quelques rectangles de papier imprimé ?

Les grandes mutations se font dans les « no man’s land »

S’ouvrir à l’infini en déconditionnant notre imaginaire ne suffit pas. Il faut encore des conditions historiques favorables, sans doute réunies aujourd’hui puisque nous nous dirigeons vers la sixième grande extinction (3) du vivant sur la Terre. La dernière eut lieu il y a 62 millions d’années lorsqu’un gros astéroïde s’écrasa au large du Mexique actuel. Les dinosaures disparurent et avec eux un grand nombre d’espèces vivantes. Ce fut une chance inespérée pour un petit mammifère de la taille d’un chat qui a pu, au fil des millénaires suivants, se diversifier car le champ était libre. Il donna naissance au cheval, au rhinocéros, à l’éléphant, au chat, à la souris et… à l’être humain. Les changements profonds qui annoncent des âges nouveaux ont besoin des « no man’s land », des espaces où il n’y a plus de « dinosaure ». Il y a alors suffisamment de ressources et de liberté pour élaborer de nouveaux systèmes de pensée, de nouvelles visions du monde, loin des grandes « dinosaures » dominant, ce que nous appelons aujourd’hui « le système ». Une crise financière, écologique ou politique laisse un espace psychique libre pour s’ouvrir à l’infini et déconditionner l’imaginaire. En attendant il sera toujours possible de découvrir quelque no man’s land caché et discret pour préparer le nouveau monde.

Les clefs du vivant pour traverser les crises

Le foraminifère « sait » fabriquer des chausse-trappes à partir du mica recueilli au fond de l’océan pour attraper les petites proies dont il se nourrit.

Le foraminifère « sait » fabriquer des chausse-trappes à partir du mica recueilli au fond de l’océan pour attraper les petites proies dont il se nourrit.

Personne n’est seul pour ré-enchanter le monde. La vie sur terre, qui à déjà traversé bien des crises, a réussi ces prouesses grâce à plusieurs clefs dont celles de la coopération, de l’ouverture à l’intelligence collective et de l’intégration des fonctions.
Le lichen poussa très loin la coopération et réussit à conquérir tous les continents. Ce petit organisme est le fruit d’une alliance entre une algue photosynthétique pourvoyeuse d’énergie solaire et d’un champignon dont le mycélium absorbe les sels minéraux de la terre. L’un sans l’autre, ils seraient restés localisés dans de discrets et fragiles biotopes. Ici la coopération fut plus puissante que la compétition. Et si d’anciennes bactéries que nous appelons aujourd’hui des « bâtonnets » n’avaient pas décidé de vivre dans notre œil et de coopérer avec lui notre vue serait infiniment moins performante.

Le lichen est le fruit d’une alliance entre une algue photosynthétique pourvoyeuse d’énergie solaire et d’un champignon dont le mycélium absorbe les sels minéraux de la terre

Le lichen est le fruit d’une alliance entre une algue photosynthétique pourvoyeuse d’énergie solaire et d’un champignon dont le mycélium absorbe les sels minéraux de la terre

Une autre clef de transformation qu’utilise le vivant pour évoluer est la « confiance » dans une forme d’intelligence collective présente dans l’inconscient de la Nature (dont nous faisons partie). Il existe par exemple une petite cellule d’à peine un millionième de gramme, sans système nerveux et encore moins de cerveau, qui vit dans la mer. Ce foraminifère « sait » fabriquer des chausse-trappes à partir du mica recueilli au fond de l’océan pour attraper les petites proies dont il se nourrit. Comment est-ce possible sans cerveau ? Cette « intelligence émergente » dont l’instinct animal n’est pas étranger, pas plus que l’intuition humaine, contribue immensément au processus d’évolution et de transformation des êtres vivants. Saurons-nous lui faire confiance sans la brouiller par tous nos « jugements rationnels » qui l’étouffent ?
Mais qu’est-ce que l’évolution ? Le modèle biologique répond à sa manière, très pratique, en intériorisant les fonctions. En d’autres termes ce qui était d’abord à l’extérieur est devenu un intérieur au fil du temps. C’est ainsi que la carapace chez la tortue est devenue os chez les mammifères. Les fécondations entre ovule et spermatozoïde chez les conifères primitifs se faisant au hasard des flaques d’eau disponibles, puis vinrent les plantes à fleurs qui intégrèrent le processus de fécondation dans leurs corps. Qu’est-ce que signifie pour un être humain « intégrer les fonctions » ? Nous avons un terme pour le dire : « symboliser ». Symboliser, c’est transformer une expérience extérieure en un enrichissement de conscience intérieure, c’est intérioriser son sens afin de grandir en maturité et en liberté. En symbolisant nous intériorisons la conscience et contribuons au prochain pas évolutif du vivant.

Les êtres vivant utilisent une recette qui a fait ses preuves depuis quatre milliards d’années en coopérant, en « symbolisant » à leur manière très physique et en ayant confiance dans les « intelligences émergentes », cette force de « l‘inconscient » qui représente le moteur de l’évolution. Saurons-nous encore une fois accompagner individuellement et collectivement les forces de la Vie si puissante et si merveilleuse en nous ouvrant à l’infini ?

Dans le prochain article nous explorons quelques paradigmes qui pourraient nous aider à aller vers un monde ré-enchanté.

(1) Professeur de Philosophie, d’anthropologie et de sociologie (1921-2012), l’un des précurseurs des recherches sur l’imaginaire et auteur de Les Structures anthropologiques de l’imaginaire, Éditions PUF, 1960
(2) Religion abrahamique et monothéiste proclamant l’unité spirituelle de l’humanité, fondée en 1863 par le Persan Mirza Husayn-Ali Nuri (1817-1892)
(3) Dans l’histoire de la Terre, cinq grandes extinctions d’origines géologiques ou cosmogoniques ont eu lieu et 95% des espèces ont disparu
Par Luc BIGE
Article écrit d’après une conférence donnée par Luc Bigé à Bordeaux et à Paris en 2017, Aux âmes, citoyens

 

Luc Bigé
Docteur en Sciences (biochimie), s’intéresse à l’astrologie et notamment à l’astrologie mondiale. Auteur de nombreux ouvrages sur l’astrologie, le symbolisme et la mythologie grecque.
Principaux ouvrages :
– Le chœur des planètes, système solaire symbolique, Éditions de Janus 2014
– Vers un modèle astrologique de l’Histoire, Éditions de Janus 2012
– L’homme réunifié en Occident et Orient, Éditions de Janus, 2002
– La Voie du héros, les douze travaux d’Hercule, Éditions de Janus, 2010
http://reenchanterlemonde.com

 

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Le printemps, symbole de rénovation

Le printemps n’est pas seulement une des saisons de l’année, un moment parmi tant d’autres, mais que le renouveau verdoyant de la nature

Lorsque le printemps arrive, jeunes ou vieux, ce moment recèle pour tous un sentiment de rénovation et d’espérance. Ainsi, pendant au moins un jour, nous imaginons que les choses doivent fleurir, que les choses doivent s’avérer meilleures, que les choses tendent vers un avenir que nous essayons d’entrevoir heureux.

Mais ce sentiment ne dépasse pas ce moment, pas plus que nos efforts pour faire de toute l’année un printemps.

Le printemps n’est pas seulement une des saisons de l’année, un moment parmi tant d’autres, mais que le renouveau verdoyant de la nature

Le printemps n’est pas seulement une des saisons de l’année, un moment parmi tant d’autres, mais que le renouveau verdoyant de la nature

Tels des hommes amnésiques qui auraient perdu la mémoire de la lecture, bien qu’ayant lu beaucoup un jour, nous regardons sans voir, et nous comprenons sans comprendre les rythmes de la nature. Une petite voix intérieure cachée nous dit que le printemps n’est pas seulement une des saisons de l’année, un moment parmi tant d’autres, mais que le renouveau verdoyant de la nature est un message, un langage qui veut nous transmettre quelque chose, bien que nous ne sachions pas quoi. Par imitation, comme seuls peuvent le faire ceux qui ont une mauvaise mémoire, nous nous habillons de couleurs claires, nous commençons à ressentir la chaleur « psychologiquement » et, extérieurement, des aspirations à une rénovation qui bien souvent ne vont pas au-delà d’une bonne propreté générale dans notre habitation.
Et c’est là que nous ne comprenons pas jusqu’au bout le langage de la nature. Il est certain qu’on la voit vêtue de neuf au printemps. Mais c’est le cas tous les printemps, année après année, inexorablement, avec une patience infinie, presque surhumaine. Et, dans la nature, après le printemps vient l’été, c’est-à-dire qu’après la rénovation des formes viennent les fruits de cette rénovation, la concrétisation des aspirations à l’éclosion de ce qui ne fut au début que des semences…

Néanmoins, nous les hommes sommes en dessous de la vérité… Nous commençons à percevoir une rénovation mais nous ne la rendons pas constante ; nous ne faisons pas de l’évolution notre ligne de conduite, et année après année, loin de quitter nos vieilles peaux consciemment, nous avons besoin de la poussée et des coups de la vie, parfois sous l’effet du plaisir, parfois sous l’effet de la douleur, parfois du fait de contempler le calendrier quand c’est enfin le printemps. Nous n’avons pas non plus la persévérance qu’implique de mener jusqu’à l’été ce qui a commencé à naître au printemps. Nous nous satisfaisons d’impulsions qui meurent à peine nées ; des lueurs nous suffisent au lieu d’anéantir définitivement les ténèbres ; il nous semble que c’est assez de la semence sans même soupçonner qu’elle renferme déjà la future plante ; et tout au plus désirons-nous que la plante apparaisse au sortir de la graine sans rien faire pour cela, sans l’arroser, sans en prendre soin, sans la mettre là où elle reçoive les rayons bénéfiques du soleil.

Aujourd’hui, nous pouvons choisir la semence de l’arbre de notre avenir.

Aujourd’hui, nous pouvons choisir la semence de l’arbre de notre avenir.

Rappelons-nous que dans la semence est déjà contenu son fruit, et ne pas prendre soin de la semence est un crime qui porte atteinte au fruit plus qu’à elle-même. Tuer une semence, lui refuser notre effort, c’est comme tuer le futur dans le présent. Et rêver de l’arbre du futur sans commencer par prendre soin d’une semence, c’est se cantonner au plan des rêveries sans aucun effet pratique.
Aujourd’hui, au printemps, c’est le moment. Aujourd’hui, nous pouvons choisir la semence de l’arbre de notre avenir. Aujourd’hui, nous pouvons décider de ce que seront les branches et les feuilles qui nous donneront de l’ombre demain. Et pour ceux d’entre nous qui veulent construire l’Acropole, des cités hautes avec des âmes élevées, c’est aujourd’hui le moment de cultiver la semence qui repose, latente, en chacun de nous, dans l’attente de l’eau bénie de la connaissance et de la foi.

Par Délia STEINBERG GUZMAN
Traduit de l’espagnol par Marie-Françoise Touret

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