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Archives de mars, 2017

Le Printemps, symbole du renouveau et de la résurrection

Le Soleil du Printemps apporte avec lui expansion, croissance et lumière.

 

« Assieds-toi au bord du ruisseau, et contemple l’écoulement de la vie,
Car ce signe sur le monde passager nous suffit ».
« Échanson ! Voici l’ombre des nuages, et le bord du ruisseau au printemps.
Je ne te dirai pas que faire. Si tu es un fervent du cœur, dis-le toi-même ! »
Hafiz de Chiraz – poète persan

L’équinoxe de printemps manifeste le renouvellement de la force vitale de la nature. Le printemps invite chacun de nous, analogiquement, au renouveau, à la renaissance et à la résurrection.

Le Soleil du Printemps apporte avec lui expansion, croissance et lumière.

Le Soleil du Printemps apporte avec lui expansion, croissance et lumière.

Dans toutes les civilisations, les fêtes des saisons, associées aux solstices et aux équinoxes, symbolisaient et préparaient au passage des quatre grandes portes de l’année du cycle de la lumière et de la vie. La porte de l’aube et de la naissance, l’équinoxe de printemps ; la porte de midi, de la maturité et de l’apogée, le solstice d’été ; la porte du crépuscule et de la vieillesse, l’équinoxe d’automne et la porte de minuit et de la mort, le solstice d’hiver.
Ces événements se déroulent en même temps dans le cosmos, sur la terre et dans le cœur des hommes. Par l’imagination et le vécu du sacré à travers les fêtes, nous apprenons à connaître et à vivre consciemment les cycles de la Nature.

Le réveil et le renouveau

Dans la nature, le printemps impulse une énergie nouvelle, symbolisée en astrologie par l’entrée dans le signe du Bélier qui repousse de ses cornes le manteau hivernal qui recouvrait la nature et initie un nouveau jaillissement. Le printemps est en relation avec une énergie sauvage, rustique, gouvernée par le Dieu Mars selon la tradition romaine, qui a donné son nom au mois de Mars, mois de l’équinoxe de printemps. Le Soleil du Printemps apporte avec lui expansion, croissance et lumière.
De nombreuses légendes antiques racontent que l’équinoxe de printemps coïncide avec le retour d’une divinité sur terre, ou avec le réveil d’une divinité. Les Grecs disaient que le jour de l’équinoxe de printemps était aussi la résurrection du Soleil après les longs mois d’hiver. Apollon revient du pays des Hyperboréens, pays où les êtres divins sont éternellement jeunes et ainsi, dans les premiers jours du printemps, les rayons du Soleil sont habités de l’énergie de ces Hyperbores et ont le pouvoir de réveiller toute la nature.

Comme le décrit si bien Jean-Marie Pelt (1) « La magnificence des floraisons massives, alors que les arbres sont encore défeuillés, est le rare et splendide privilège des régions tempérées. La vie végétale, en chômage pendant le long hiver, devient brusquement une ruche bourdonnante. Tandis que le soleil remonte dans le ciel, la nature fidèle lit dans ce signe le retour des beaux jours. Le soleil déclenche alors l’immense marée végétale… Tout se joue en l’espace de quelques semaines entre les blanches aubépines de Pâques et le sommet végétal marqué par les pivoines de la Pentecôte. En cinquante jours, la nature a joué son va-tout pour l’année entière. Après elle se repose bien vite, toute préoccupée de la maturation des fruits, donc de sa propre perpétuation. »

Osiris chez les Égyptiens, Dionysos chez les Grecs, dans les traditions des mystères, le Christ dans la tradition chrétienne sont des Dieux et des êtres divins en rapport avec ce mystère de la mort et de la résurrection.

Osiris chez les Égyptiens, Dionysos chez les Grecs, dans les traditions des mystères, le Christ dans la tradition chrétienne sont des Dieux et des êtres divins en rapport avec ce mystère de la mort et de la résurrection.

Le mythe de la résurrection, la grande espérance

Avec la résurrection de la Nature, on fête aussi la résurrection de l’homme, l’accession de l’âme à l’immortalité. Dans de nombreuses traditions religieuses, des dieux ou des personnages sont en rapport avec ce grand mystère de la mort et de la résurrection, symbole d’espérance, car indiquant que la mort n’est pas une fin mais une étape qui permet à l’âme humaine d’atteindre l’immortalité. Il faut que l’homme meure à sa nature matérielle, pour ressusciter, c’est-à-dire renaître à sa nature divine et immortelle. Osiris chez les Égyptiens, Dionysos chez les Grecs, dans les traditions des mystères, le Christ dans la tradition chrétienne sont des Dieux et des êtres divins en rapport avec ce mystère de la mort et de la résurrection.
Nous touchons là au mystère central de l’existence, celui de l’évolution spirituelle pour l’homme, symbolisé par la décomposition de la graine dans la terre et sa réapparition sous la forme d’un être vivant qui s’élève vers la lumière.

Les symboles du renouveau

Les symboles de Pâques sont étroitement associés au renouveau, à la renaissance, à la fertilité et à la vie. Le lapin ou lièvre que l’on retrouve dans l’Est de la France et dans beaucoup de pays d’Europe est le symbole de la vie, de la fertilité et de la victoire de la lumière de l’amour sur les ténèbres des enfers.
L’œuf est communément considéré comme l’un des symboles du renouveau de la nature qui coïncide avec l’arrivée du printemps. Il illustre le mythe de la création périodique, de la renaissance, de la résurrection. L’évocation de cette unité et du centre caché en son sein est probablement à la source de la quête des œufs à l’époque de Pâques et de la coutume de les dissimuler dans le jardin pour la plus grande joie des enfants.

(1) Auteur de Fleurs, fêtes et saisons, Éditions Fayard, 1988, 360 pages
Par Françoise BECHET

  • Le 31 mars 2017
  • Symbolisme
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Tout ce que le Ciel permet

Dans le cadre des Toiles du mardi, Lionel Tardif, écrivain, cinéaste, metteur en scène de théâtre, directeur de centre culturel, organisateur de festivals de cinéma, de musique sacrée réalisateur propose la projection de deux films : La monoforme (propos de Peter Watkins sur le cinéma en 2001) et Tout ce que le ciel permet de Douglas Sirk, réalisé en 1955)

"Tout ce que le ciel permet" de Douglas Sirk

« Tout ce que le ciel permet » de Douglas Sirk

La monoforme
Film américain de de Douglas Sirk

Propos de Peter Watkins sur le cinéma (2001)
En prélude à la projection du film Edvard Munch, la danse de la vie, le 16 mai 2017.
Inventé par Peter Watkins lui-même, ce mot analyse les techniques de réalisation hachées, rapides, standardisées et interchangeables qui modifient l’information et biaisent sa communication, dans le but de tromper, manipuler ou d’endormir le public. On utilise la méconnaissance de la masse pour la manipuler, la tromper, l’endormir. Très vite, Peter Watkins s’est particulièrement attaché à la critique des médias de masse. Il s’est particulièrement intéressé à revisiter l’histoire et cela a déplu aux instances politiques ou audiovisuelles (Grande-Bretagne, Suède, États-Unis, Danemark, France) qui font retirer ses films (La Bombe, La bataille de Culloden, Privilège, Les gladiateurs, Punishment Park, The seventies people, La Commune…) des écrans ou renoncent à les montrer. À chaque film, il dénonce les absurdités de la guerre avec ses dessous, la symbiose des médias de masse avec les gouvernements, le détournement des jeunes de la politique, les manigances internationales pour les partages des intérêts aux dépens des peuples, la menace du nucléaire et encore quelques autres thèmes qui détournent la vérité au profit du pouvoir et de l’argent. Pourtant des, artistes comme Peter Watkins sont les porteurs de semences nouvelles pour accoucher d’une société planétaire.

Tout ce que le ciel permet
De Douglas Sirk

 

Carey Scott, une jeune et jolie veuve, mène une vie terne et sans histoire dans une petite localité de Nouvelle-Angleterre, se consacrant au bonheur de ses deux enfants Ned et Kay, qui viennent d’entrer à l’Université. Cary se lie d’amitié avec Ron Kirby, le jardinier, et en tombe amoureuse malgré les commérages du quartier et l’opposition de ses enfants…
Cette histoire simple, réalisée en 1955 possède la force des grandes tragédies. L’amour que partage le jardinier et la riche veuve esseulée est en effet aussi simple que fulgurant, et les mesquineries de ceux qui tentent d’empêcher cet amour semblent relever d’un complot universel et machiavélique.
Les films de Douglas Sirk (Écrit sur du vent­, La ronde de l’aube, Le temps d’aimer et le temps de mourir, Le mirage de la vie) s’embarrassent peu de psychologie et les sentiments qui habitent ses protagonistes sont immuables. Pour cela il faut briser les barrières sociales et morales afin de vivre pleinement au plus près de son âme. Et ce retour aux sources, ce chemin vers le cœur ne peut s’accomplir que dans la révélation de la beauté du monde… de la nature.
Cette philosophie est héritée de l’écrivain américain Henri David Thoreau. (Walden est le livre de chevet du jeune jardinier). Comme toujours Douglas Sirk crée un langage cinématographique unique, prêt à rendre au plus près la vérité du cœur. Une loi supérieure anime les êtres et les dépasse. Il y a dans ses films un signe que l’homme voit ou ne voit pas et qui, en fonction de son ressenti, va alléger ou appesantir son destin.
Avec Jane Wyman, Rock Hudson, Agnès Moorehead…
Images : Russell Metty

Projection le mardi 25 avril 2017 à 19 h
Espace Sorano : 16, rue Charles Pathé – 94300 Vincennes
Tel : 01 43 73 74 – www.espacesorano.com
Par Lionel TARDIF

  • Le
  • Cinéma
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Donner sens à nos pas

Lorsque nous nous déplaçons, nous devons avoir une direction spécifiée, claire et bien tracée devant nous.

 

L’auteur s’interroge sur le sens de nos actions. Agir pour quoi ? Pour aller où ?

Lorsque nous nous déplaçons, nous devons avoir une direction spécifiée, claire et bien tracée devant nous.

Lorsque nous nous déplaçons, nous devons avoir une direction spécifiée, claire et bien tracée devant nous.

Parmi d’autres nombreuses maladies psychologiques, notre temps est témoin de fréquentes crises d’indécision et de désarroi parmi les gens. Nombreuses sont les personnes qui laissent courir la vie dans une constante inquiétude du fait de ne pas savoir quoi faire, ni comment le faire pour que les résultats soient effectifs.
Il y en a qui, pour fuir ce vide, se lancent dans des activités déterminées, en espérant que ce soit elles qui donnent une finalité à leurs vies. C’est ainsi qu’ils font des études ou d’un travail les sauveurs d’une situation qui trouve sa racine, sans doute aucun, dans le fond de ces mêmes individus. Toute activité pratique est privée de valeur si celui qui la réalise ne connaît pas le motif de ses actions.

Il nous faut toujours nous demander pour quoi et pour aller où. Pour quoi : parce que nous devons connaître la véritable utilité des choses que nous faisons. Rien de ce qui a comme finalité de combler un vide ou une angoisse, sans plus, ne donnera pas les résultats souhaités. Une fois que se termine cette période artificiellement remplie et uniquement pour se fuir soi-même, reviennent l’inquiétude et le désarroi.

On croit s’être trompé de vocation et d’activité, et l’on en cherche une autre pour corriger l’erreur ; peu après, on découvre qu’on se trouve à nouveau dans le même état psychologique. On accusera ceux qui nous enseignent, la société qui ne fait pas de place aux nombreux travaux que nous pourrions faire mais – sans omettre de reconnaître que, dans certains cas, ce peut être vrai – la faute revient presque toujours à celui qui, ne sachant pas pourquoi il fait quelque chose, le fait sans savoir ce qu’il veut obtenir.
Pour quoi ? je veux en savoir plus ? m’améliorer intérieurement ? grandir psychologiquement ? maîtriser une matière pour l’appliquer dans des travaux concrets ? aider les autres ? ou, dans le plus simple des cas, gagner de l’argent ? acheter des objets dont j’ai besoin ? pouvoir voyager… ?
Pour quoi ? cette question ne peut manquer, mais la réponse ne peut pas manquer non plus, à condition que ce ne soit pas « pour occuper le temps ». La finalité de nos œuvres doit être pratique, applicable, avoir un sens qui puisse combler des vides et des besoins dans le monde et en nous-mêmes.
Pour aller où : lorsque nous nous déplaçons, nous devons avoir une direction spécifiée, claire et bien tracée devant nous. Le « pour quoi » nous donne une finalité, et le « pour aller où » nous indique les pas à parcourir  et le sens dans lequel il faudra les parcourir pour qu’ils nous conduisent vers le but proposé. Sans direction, nos actes courent le risque de se diluer dans un vide de l’espace et du temps, tout en augmentant l’angoisse lorsque nous constatons que nous ne pouvons pas parvenir à des objectifs concrets.
Qui dit « pour aller où » établit aussi les moyens d’arriver, parce que connaître le point final donne l’habileté nécessaire pour obtenir les outils adéquats.

Extrait du livre, Que hacemos con el corazon y la mente (Que faisons-nous avec le cœur et le mental), publié en Espagne.
Traduit de l’espagnol par Marie-Françoise Touret
N.D.L.R. Le chapeau et les intertitres ont été rajoutés pas la rédaction
Par Délia STEINBERG GUZMAN

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