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Archives de janvier, 2016

La qualité de la vie, une préoccupation essentielle ?

Depuis quelques années, tout est fait pour améliorer la qualité de vie de l’homme. Cela passe par son développement personnel sur tous les plans. Est-il heureux pour autant ? L’essentiel n’est-il pas de donner à la vie son vrai sens ?

270 - Qualite de vie LSuite à la conséquence logique des exigences de notre civilisation technologique, basée sur la qualité et le rendement de ses produits, les regards se sont finalement tournés vers l’être humain, facteur principal de tout modèle de civilisation, technologique ou non. Au fil des années, on est arrivé à la conclusion que la qualité objective de la production matérielle est d’autant meilleure que l’homme-producteur se sent mieux. Une fois de plus, les machines seules ne peuvent pas réaliser une œuvre finie ; le simple stimulant d’avoir plus de biens ou de gagner plus d’argent n’est pas suffisant pour rendre l’homme heureux. C’est pour cette raison que l’amélioration de la qualité de vie est à la mode.

La qualité de vie, une préoccupation essentielle

Dans des milliers d’entreprises, grandes, petites et moyennes du monde entier, on a lancé des campagnes pour améliorer l’estime de soi, l’efficacité consciente, le sentiment de participation et de responsabilité, le développement des relations humaines et de la bonne communication des uns avec les autres. Tout cela est très bien et d’ailleurs des avancées positives ont été constatées dans de nombreux cas : des gens plus décontractés, plus attentifs à leur travail et plus en phase avec l’environnement dans lequel ils évoluent.

Mais nous croyons que les choses ne s’arrêtent pas là. Cette qualité de vie a une motivation de départ qui ne couvre pas tout le spectre humain ;  elle recherche une production plus importante et meilleure, mais elle ne prend habituellement pas en considération les autres besoins inhérents à la condition d’être en vie, de faire face à des douzaines et des douzaines de situations qui n’ont pas toujours à voir avec le travail et la productivité. L’être humain requiert, logiquement, des moyens matériels – plus ou moins technicisés – qui lui permettent de subsister dignement. Et surtout qui lui permettent d’entrer en compétition et d’obtenir une place au milieu de sociétés spécifiques, qui mesurent les gens en fonction de ce qu’ils possèdent et par le prestige qu’ils atteignent.

Mais on ne peut pas oublier qu’il existe, à côté de cette subsistance matérielle, des sentiments pas toujours définis qui réjouissent ou torturent – selon les cas – ceux qui en font l’expérience ; des idées pas toujours claires ni résolues qui rendent difficile une avancée sûre, le choix de l’avenir. Et on ajouterait encore ces autres expériences, spirituelles ou métaphysiques, qui surgissent d’un coup dans la conscience, demandant des réponses aux énigmes de toujours.

Le bien-être de l’homme sur tous les plans

Pour parler d’une qualité de vie authentique, nous devons considérer l’homme dans son intégralité, et pas seulement par rapport à ce qu’il peut donner et produire. Il faut envisager une éducation qui, depuis les premières années, s’occupe du développement psychologique, mental, moral et spirituel de ceux qui, plus tard, devront donner le meilleur d’eux-mêmes, en étant arrivé dans un premier temps à être meilleurs.

Au milieu psychologique, il est important que chacun sache distinguer ses émotions quotidiennes et passagères des sentiments profonds qui peuvent et doivent être alimentés pour perdurer et procurer un bonheur stable. Tant qu’on mettra en relation la qualité de vie avec des expériences émotionnelles superficielles et changeantes, en mettant là l’accent et l’intérêt, il n’y aura pas de personnes sûres d’elles-mêmes ni des gens qui les entourent. Ce qui est changeant peut être distrayant pour un temps, mais ne porte pas le sceau de la qualité.

Au niveau mental, il ne faut pas seulement étudier, comme on le comprend aujourd’hui, car la réalité nous démontre la facilité avec laquelle on oublie ce qu’on a mal appris. Il faut apprendre, se souvenir intelligemment, accumuler ses propres expériences et celle d’autres, rendre vital tout apprentissage pour obtenir, également à ce niveau, une qualité de vie.

Au niveau moral, et bien que les exemples quotidiens indiquent le contraire, il est indispensable de développer les vertus latentes chez tous les êtres humains. Peu importe qu’il ne soit pas à la mode d’être bon, honnête, juste, prudent, courtois, courageux, généreux, digne ; sans ces caractéristiques et d’autres similaires, il n’y aura tout simplement pas de qualité de vie. Et les faits le démontrent.

Au niveau spirituel, sans tomber dans des formules fanatiques et intransigeantes, il faut offrir une voie de sortie aux inquiétudes de l’âme, qui veut savoir ce que nous faisons ici, dans le monde, d’où nous venons et où nous allons.  Les enseignements et conseils de grands sages, ceux d’hier et ceux d’aujourd’hui, ne manquent pas pour indiquer des perspectives allant dans ce sens. Il faut en profiter et laisser de côté la vanité fondée sur le préjugé que personne ne peut nous transmettre quoi que ce soit de valable et encore moins s’il s’agit de concepts qui ont traversé le temps depuis l’Antiquité.

Nous voulons tous vraiment une qualité de vie. Mais nous voulons donner à la vie sa véritable et large signification et que la qualité nous rende meilleurs à tous égards.

Alors nous serons plus efficaces, plus heureux, plus intelligents, un peu plus sages et nous pourrons  arborer avec fierté le qualificatif d’êtres humains.

Par Délia STEINBERG GUZMAN
Présidente internationale de Nouvelle Acropole
Traduit de l’espagnol par Gaëlle Schaefer
N.D.L.R. Le titre et les intertitres ont été rajoutés par la rédaction

  • Le 10 janvier 2016
  • Philosophie à vivre
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«La Guerre des Étoiles»

Mystiques et traditions

La célèbre saga de George Lucas, présentée entre 1977 et 2004, qui comporte six films, représente un phénomène sociologique. La trilogie de La guerre des Étoiles et les trois épisodes postérieurs est une histoire de cinéma qui dépasse les barrières de l’imagination et «parle» au spectateur.

270 - Star wars - AfficheL’un des aspects symbolisé par cette saga a trait à la spiritualité, au sens transcendant de la vie ; nous trouvons des connections avec les traditions religieuses orientales et des éléments moraux des cultures traditionnelles de l’Occident. Le fait qu’il s’agisse d’une fiction ne lui retire pas sa réalité. Le monde des pensées s’alimente de mythes et d’idées qui renforcent ou dissolvent nos convictions et par conséquent notre façon de voir et d’agir dans la vie.

La guerre des Étoiles véhicule des métaphores non seulement à travers le scénario mais aussi à travers ses images. C. G. Jung (1) et Joseph Campbell (2), entre autres, ont expliqué l’importance des images associées aux mythes et symboles dans la psyché humaine. J. Campbell inspira George Lucas avec son mythe du héros. Le voyage héroïque de toute vie humaine, se transforme dans le film en une mystique particulière, avec parfois des reflets bouddhistes et dans tous les cas de figures avec un parti pris de transcendance, sous-jacent dans le thème du film.

Une nouvelle religion, la jedi, avec son ordre de moines guerriers et sa philosophie de vie, se construit dans la trame interstellaire.

Au-delà du combat entre le bien et le mal, La Guerre des Étoiles évoque la lutte entre la lumière et l’obscurité. Dans les traditions antiques ce que nous appelons le bien et le mal, se trouve englobé dans un concept plus large, qui comprend et contient tout : la lumière qui se diffuse partout à différents degrés. Le mal est seulement l’absence du bien, tel que le définissait la pensée grecque. Cette lutte est visualisée par les épées de lumière ; la lumière se rattache toujours à la clarté de l’esprit et la sagesse ou l’illumination de la tradition hindoue. La source d’énergie est Une, une seule lumière, et l’ombre qu’elle génère est le côté obscur.

Les guides spirituels

Dans le premier film, l’influence bouddhiste et orientale est rendue évidente par la relation entre maître et disciple. Obi-Wan deviendra  le mentor de Luke Skywalker et lui enseignera l’art de manier l’épée (symbole de la volonté dans de nombreuses mythologies), à trouver la force intérieure et avoir confiance en lui-même : des outils dont il aura besoin, car il devra parcourir le chemin seul. Curieusement «Skywalker» signifie le  «marcheur du ciel».

Obi-Wan affronte Dark Vador et se laisse tuer après avoir expliqué que sa force augmentera s’il est vaincu. La cape du vieux maître tombe par terre et il disparaît. Mourir sans laisser de corps est une possibilité acceptée par le bouddhisme tibétain. D’autres conceptions religieuses représentent un maître qui monte aux cieux, et dont le corps physique disparaît de la vue des êtres ordinaires.

À partir de là, Luke et Obi-Wan communiqueront mentalement, renforçant leur lien.

270 - Star wars - YodaDans L’empire contre-attaque, un nouveau guide, Yoda, impulsé par l’esprit de Obi-Wan, dirige Luke, prenant contact avec lui de manière télépathique. Yoda rappelle les kami japonais, dans la religion shintoïste, esprits bénéfiques de la nature, présents en tous lieux. Il est à la fois sage, pur et innocent. Il comprend les personnes et les situations sans se laisser contaminer.  Il va réaliser avec Luke un travail spirituel pour amener celui-ci à devenir un vrai jedi : l’aider à se transformer et à devenir meilleur et plus élevé. Bien que Yoda pense Luke trop âgé pour devenir jedi – ceci rappelle le système de reconnaissance dès leur plus jeune âge des petits bouddhas tibétains et dans la tradition jedi, les aspirants ont besoin depuis leur plus jeune âge d’une préparation intense, surtout morale et étique, qui fasse d’eux des hommes inébranlables toujours au service du côté lumineux de la Force, et capables de résister à la séduction de son contraire, le côté obscur -, il accepte de l’entraîner et pour cela, l’oblige à entrer dans une grotte où il devra faire face à ses peurs et à son destin. Yoda lui explique que la Force est créatrice de vie et il prévient du danger de se laisser guider par le côté obscur, source de toutes les souffrances. Sans la nécessaire préparation intérieure, sans le processus de purification des pensées, des sentiments et des actes et le combat intérieur héroïque dont il faut sortir victorieux, le jedi risque de devenir un serviteur de la haine et de la violence. La caverne est le lieu de la transformation et fait référence à Platon, aux Romains et à d’autres civilisations.

Dans son entraînement, Luke prend conscience de qualités récemment découvertes, propres aux jedis : l’usage de l’intuition, qui se développe à mesure qu’il laisse l’ignorance derrière lui.

Avant de disparaître, Yoda apprend à Luke que le monde est une illusion (les Orientaux l’appellent maya) et le met en contact avec ce qui est réel, avec la Force, ce qui lui permet de dépasser les lois physiques du monde illusoire en développant des pouvoirs : le contrôle mental, le maniement  d’objets à distance, la vision du passé et du futur, la capacité de lire dans les cœurs et les esprits des autres et aussi l’habileté à l’épée laser, symbole de volonté et de courage, face aux armes qui blessent de loin et qui sont propres aux lâches… Mais dans tout chemin héroïque il y a des épreuves : la haine et la colère. Si l’on cède à ces émotions, ce qui s’en suit est la destruction.

La recherche d’illumination

La princesse Leia explique que le problème de la galaxie est le manque de compassion (valeur  revendiquée comme voie de réalisation humaine dans certaines traditions).

Dans La menace fantôme, l’on constate la similitude dans la recherche de l’illumination : à travers la sagesse, représentée par le contrôle de l’esprit et que l’on atteint à force d’entraînement et à travers la compassion, en pratiquant l’éthique, l’altruisme et la prière.

Dans La Guerre des Étoiles, et d’une façon générale dans les mythologies, la femme (représentée par Leia) symbolise l’âme, l’ensemble des pensées les plus pures et les émotions les plus nobles. Elle est vêtue de blanc. L’âme est prisonnière d’un monde de matière et il faut la délivre et la remettre à sa place naturelle qui est l’esprit.  Elle peut être parfois forte, car on la voit d’ailleurs parfois diriger une armée.

Face au conseil qui va décider si Anakin est accepté comme candidat jedi, Yoda explique que la peur mène à la colère, la colère à la haine et la haine à la souffrance., donc au côté obscur.

La guerre, moyen de dépassement des défauts

270 - Star wars - ArjunaDans La Guerre des Clones,  la guerre, avec ses sacrifices et batailles, est l’élément protagoniste. Mais déjà, les grandes épopées hindoues, comme le Mahabharata (3), et sa partie centrale, la Bhagavad Gîtâ, (4) utilisent la guerre comme un symbole de dépassement des défauts humains en faveur des vertus. Padmé, («lotus » en sanscrit, plante qui vit dans la boue mais dont les feuilles ne se tachent pas), jeune reine de la planète Naboo fait remarquer la différence entre connaissance et sagesse. La connaissance est superficielle, acquise par les sens ; la sagesse est présente à des niveaux plus profonds de conscience.

À un autre point de la galaxie, Obi-Wan cherche un système planétaire appelé «chemin». Dans le bouddhisme zen, chercher le chemin ou le sentier signifie être en processus de recherche intérieure. De son côté, Yoda enseigne aux enfants à «utiliser la Force en dégageant l’esprit», tel un maître zen qui enseignerait à ses disciples à libérer leur esprit pour atteindre une sagesse intuitive, libre du mental.

Vers le côté obscur

Quand Anakin arrive trop tard pour sauver sa mère et qu’elle meurt, la colère et la haine l’envahissent et il tue tous ses ravisseurs. Cette action, résultat de la loi de cause à effet dans les traditions orientales, sème un germe de karma qui mènera Anakin vers le côté obscur.

Dans La vengeance des Sith, Anakin consulte Yoda sur ses rêves prémonitoires. Le maître lui explique que la mort est une partie naturelle de la vie et qu’il doit se libérer de ses peurs s’il ne veut pas tomber dans les ténèbres. Le chancelier et empereur Palpatine réussit à attirer Anakin vers les pouvoirs obscurs en voulant lui faire changer le cours des évènements et sauver la vie de Padmé à tout prix.

Des millions de spectateurs dans le monde se sont identifiés à la saga pendant trente ans. Bien qu’ils ne sauraient pas dire pourquoi, ils comprennent qu’il vaut mieux suivre la force de la lumière et éviter le chemin facile des ombres. Par conséquent, comme les héros du film, nous voulons partager notre plus beau souhait : «Que la Force soit avec toi».

 

Article rédigé d’après traduction d’un article traduit par Gaelle Schaefer, de la revue espagnole Esfinge

 

(1) Médecin psychiatre suisse (1975-1961), fondateur de la psychologue analytique et des profondeurs et auteurs de nombreux ouvrages. Disciple de Freud
(2) Professeur, écrivain, orateur, anthropologue, mythologue américain (1904-1987)
(3)n«Grande Guerre des Bharatas» ou «Grande Histoire des Bharatas» époquée poétique sansrite de la mythologie hindoue comportant 81 936 strophes réparties en dix-huit livres. Elle raconte des hauts faits guerriers qui se seraient déroulés environ 2 200 ans av. J.-C., entre deux branches d’une famille royale : les Pandavas et leurs cousins les Kuravas
(4) «Chant du Bienheureux» ou « Chant du Seigneur», partie centrale de la Mahabharata, composé de 18 chapitres, se rapportant au combat intérieur

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